20/03/2009
Analyse, dans Le Monde
« …Comment en est-on arrivé là ? A tout seigneur tout honneur. La séquence que nous vivons en rappelle quelques autres : à chaque fois que Jacques Chirac prend les rênes - 1974, 1986, 1995 - tout commence dans le bonheur et tourne vite à l'aigre, car toujours le même schéma s'applique : on tient quelques promesses de campagne et l'on est vite obligé de " serrer les boulons " ; on s'en va lorsque l'impopularité guette (1976), ou l'on est remercié (1988 et, d'une certaine façon, décembre 1995) pour avoir pratiqué de façon un peu trop cynique l'art du tête-à-queue. Nous sommes évidemment dans la répétition de ce scénario immuable, avec l'avantage que procure cette fois le calendrier électoral, qui donne au président quatre ans de tranquillité institutionnelle… »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/19/la-fract...
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Les âmes en équilibre
Les hommes-fleurs de l’île de Siberut (archipel de Mentawai, Indonésie) restent une exception dans un monde soumis à la modernité : ils vivent aujourd’hui encore en étroite symbiose avec la forêt qui les entoure…
http://info-culture.com/public/manifestation/48854
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18/03/2009
De retour
Encore un cas de passionnite aiguë, hier soir à la télé. D’après l’adaptation d’une nouvelle d’un auteur du 19ième, « Le bonheur dans le crime ». L’épouse d’un mari volage se fait empoisonner par sa rivale qui, en faisant mine de se tromper de fiole, lui administre sciemment un remède inadapté. Sans être dupe, la patiente désespérée par la trahison de son mari avale le poison, ne se sentant pas la force de survivre à cette épreuve. Le docteur à qui la malheureuse s’est confiée juste avant de succomber à la drogue, lui promet de garder le secret sur cette triste affaire afin de sauvegarder l’image, déjà quelque peu ternie selon les dires de la mourante, de l’aristocratie. Il se taira donc mais les insolents amoureux en profitent et continuent de filer en toute impunité des jours heureux. L’auteur de la nouvelle admoneste en finale le médecin par un « c’est votre faute docteur » qu’il met dans la bouche d’un protagoniste. Une drôle de façon de se dégager d’une histoire ou d’un témoignage trop cruel. « Ce n’est que de la littérature » disait si bien Verlaine ; si l’épouse avait tenu un peu plus à sa vie, elle aurait entrevu la chance de faire de meilleures rencontres et le bonheur étant un sujet moins prisé, nous n’aurions bien sûr jamais entendu parler d’elle.
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