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09/10/2009

Autrement dit :"Je sens donc je suis"

arton855-fb5a2.jpg« Là où ça sent la merde, ça sent l’être »

 « …. Spécialiste des sociétés Nahuas, Lopez Austin met en scène un mélange d’histoires recueillies depuis la période préhispanique jusqu’à nos jours, issues de sources documentaires éparses et souvent inattendues (chroniques espagnoles du XVIe siècle, données ethnographiques et folkloriques, littérature préhispanique...), qui lui permet de quitter le discours anthropologique convenu et d’observer, à partir de la question de la merde, des pans entiers de l’extrême diversité et complexité de la culture mésoaméricaine. Il ne se contente pas, par exemple, de repérer le poids parfois écrasant de l’histoire coloniale dans le modelage des mentalités indiennes passées et actuelles et préfère faire grand cas des aspects inconscients et collectifs des représentations indigènes qui, pour ce qui concerne la merde, passent d’un peuple à l’autre, d’une langue à l’autre se répétant à l’envi et, précise-t-il, de mille manières différentes … »

http://laviedesidees.fr/La-merde-dans-tous-ses-etats.html

 

10:33 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

08/10/2009

Un prophète

 

img-1.jpg"... Arrivé démuni, chassé et dominé, son désir de vie comme seule force, il devient chasseur, celui dont le flair s’aiguise au point de pouvoir deviner et anticiper. Il condense en fait ce que Marcel Detienne et Jean-Pierre Vernant, dans Les ruses de l’intelligence. La mètis des Grecs (2009), décrivent comme « l’homme à mètis », celui qui, dans un monde fluctuant et instable, prélève dans tout ce qu’il entrevoit l’instant pour lui propice. Forme d’intelligence reléguée dans l’ombre par Platon, la mètis, prudence avisée, combine « le flair, la sagacité, la prévision, la souplesse d’esprit, la feinte, la débrouillardise, l’attention vigilante, le sens de l’opportunité, des habiletés diverses, une expérience longuement acquise ». Si « l’homme à mètis » agit en un éclair, il sait attendre l’occasion escomptée qui réalisera son projet, s’ouvre à plusieurs directions à la fois, usant de l’efficace d’une mètis bigarrée et multiple « comme la robe tachetée d’un faon ». Hasard ? Après avoir rêvé de biches et de faons sur une route, Malik est capable en voiture de prévoir l’accident d’une bête s’écrasant sur le pare-brise. Il est celui qui peut « rapprocher le futur des évènements passés », « cheminer d’un point à un autre à travers l’invisible ». Courtes sont les scènes permettant de qualifier Malik de « prophète », pourtant c’est bien cette qualité que le titre met en exergue, quintessence quasi alchimique née d’un apprentissage. Par lui, Malik a transformé sa faiblesse initiale en force et pouvoir, a de quoi devenir à sa sortie de prison un caïd, un maître ès économie de casino.

Mauvais exemple, pourrait-on dire. Certes. Mais ce qui se passe dans l’univers de la prison (liée au dehors) — jeux d’alliances et retournements, rapports de force et de soumission, corruption et pots de vin — peut se jouer également dans ce qui est appelé « la haute finance », avec ses opa et ses trahisons, les délits d’initiés, les paradis fiscaux ..." 

http://espacestemps.revues.org/document7908.html

07:50 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

07/10/2009

Sévères rimbaldologues

"C’est que nous sommes ici en présence de deux camps de la critique rimbaldienne, même si, au fil de la lecture, il nous a semblé qu’André Guyaux était encerclé par une troupe de rimbaldologues sévères, bien décidés à lui régler son compte en raison de différends apparemment très anciens ..."

http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1313

05:06 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)