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12/10/2009

Le courage du lecteur

J’ai lu ces derniers jours deux romans policiers de Thierry Jonquet que je n’ai pas trop envie de commenter. La tristesse des faits qui y sont relatés m’a finalement pesé. Un blues certain m‘attendait à la sortie du second roman. Je me suis ensuite tournée vers du non polar avec le livre intitulé Azteca de Gary Jennings, espérant positivement m’évader mais là encore, il fallait s’en douter, on s’étripe sans arrêt, même et surtout pour la gloire dans bien des cas. Il y est question des civilisations d’Amérique du sud disparues avec l’arrivée des conquistadors. Ceux-ci comme chacun sait se comportèrent en barbares. Ainsi certains dieux qui réclamaient beaucoup de sacrifices humains furent-ils renversés au nom d’une civilisation dite supérieure et pourtant, non moins violente. Le livre est un pavé que je continue cependant de lire patiemment ; on dirait bien que certains personnages vont retomber sur leurs pattes, la route continue pour eux, la roue va tourner à leur avantage, l’amour va émerger sans tambour ni trompette, discrètement. On le suppute à la 198è page, même si en amont, les scènes de prisonniers à qui on arrache le cœur en guise de mise à mort dans le but avoué de satisfaire l’appétit des dieux, triture encore un peu les nerfs du lecteur pacifique et néanmoins courageux.

01:44 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

11/10/2009

Miguel Oscar Menassa

Je suis un homme des villes,
un homme,
condamné à vivre parmi les pierres.
J'ai grandi entre la percale des robes
et les baves d'une dame insaisissable,
la liberté.

J'ai grandi sans vie intérieure,
dans la poitrine je porte une lanterne,
une petite, simple lumière et j'écris des vers.
Dans ma ville
quand certains meurent, quelqu'un chante,
lumière ténue,
il murmure dans les nuits une tristesse,
un vent d'aval de furies,
répétition où la mort a sa parole.
Enfant on m'a dit d'aimer Evita
et Evita était morte
et moi je l'ai aimée comme on aime les ombres de la nuit
et entre ses bras et les ombres nous serions des millions.
Un souvenir:
mon cousin, Miguel Angel, fut tué dans le dos,
comme on tue ceux dont on ne peut supporter le regard. Quand Miguel, mon cousin, est mort, j'ai ressenti une douleur, une clarté définitive et, cependant,
le jour suivant je me suis levé en chantant.

Je suis devenu aveugle,
de voir mourir, de regarder tuer,
de voir passer tant de gens indifférents.
Dans les yeux j'avais des gouttes de sang,
d'ardentes gouttes de violence dans mes yeux.
Une haine, un amour, un éloignement sur tout.


Suite du poème : http://www.miguelmenassa.com/poesia/1994/L%20amour%20exis...

10/10/2009

Ent'revues

Le lien du site :

http://www.entrevues.org/

19:32 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)