03/11/2009
Gary Jennings Is Dead at 70; Author of the Best Seller 'Aztec'
By DINITIA SMITH
... "He was born in 1928 in Buena Vista, Va., the son of a printer. For all his love of research, Mr. Jennings was self-taught and never went to college. He studied at the Art Students League in New York and worked as a commercial artist and as a newspaper reporter. He was also managing editor of two men's magazines, Dude and Gent. During the Korean War, he served as a war correspondent for the Army, and was awarded a Bronze Star.
Mr. Jennings married and divorced three times. In addition to his brother, of Flora, Miss., he is survived by a son from his first marriage, Jesse, of Spring, Tex.
His first big publishing success came with ''Aztec,'' published in 1980. The novel is narrated by Mixtli, or Dark Cloud, an Aztec Indian referred to as ''an Aeolus with an inexhaustible bag of wind'' who reminisces about his life as a merchant, warrior and diplomat during the time of Cortes.
To write the book, Mr. Jennings lived for 12 years in Mexico. ''I learned to interpret the ancient pictograph codices and read Nahuatl, the Aztec language,'' he told The New York Times. In his review in The Times, Christopher Lehmann-Haupt called ''Aztec'' ''a dazzling and hypnotic historical novel.'' In one scene, Mr. Jennings described a glorious Aztec city, Tenochtitlan, and its buildings: ''Yellow, white, red, jacinth, all the various colors of flame -- here and there a green or blue one, where some temple's altar fire had been sprinkled with salt or copper filings. And every one of those shining beads and clusters and bands of light shone twice, each having its brilliant reflection in the lake.''
Mexico City was built on Tenochtitlan's ruins.
Sometimes, though, when it came to describing his characters, critics felt that Mr. Jennings fell short. Gerald Jonas, reviewing ''Aztec'' in The New York Times Book Review, said that Mr. Jennings's ''vacillating Motecuzoma,'' or Montezuma, as the conquering Spaniards called him, had ''all the tragic dimensions of a losing coach.''
Mr. Jennings took pride in the accuracy of his historical research on everything from Marco Polo's journeys for his novel ''The Journeyer'' (1984), to 19th-century circus life in the novel ''Spangle'' (1987), for which he traveled with nine different circuses. In ''Raptor'' (1992), he described a Goth's adventures during the days of the Roman Empire.
His last novel, ''Aztec Autumn'' (1997), was a sequel to ''Aztec.'' At the time of his death, said Mr. Jennings's literary agent, Gene Winick, he was working on a historical novel set in Babylon, and, with his nephew Marc, on an opera based on the life of the labor organizer Joe Hill." ...
http://www.nytimes.com/1999/02/18/arts/gary-jennings-is-d...
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02/11/2009
À propos de l'Aztèque
L’Aztèque, personnage du livre intitulé Azteca de Gary jennings, a quand même le mérite de ne pas employer la langue de bois ; il est franc, carré, forcément indélicat, par moment assez stupide, surtout avec certaines femmes. Fruste et bourré de talents, tout cela à la fois ; doué pour les langues, le dessin etc. C’est un homme qu’on dirait réac aujourd’hui, politiquement incorrect. Il ne croit pas au métissage des peuples par exemple. Vu l’écroulement soudain d’un monde dans lequel il se sentait parfaitement dans son élément et la violence des intrus, on peut comprendre ce genre de réaction. Le personnage est assez cohérent dans le contexte d’une telle époque.
Les conquistadors pleins d’effroi face aux sacrifices humains des Mexica, amènent sans vergogne nombre de personnes récalcitrantes à la foi chrétienne au bûcher ; l’aztèque, de son côté, ne s’indigne pas plus que cela des pratiques sacrificielles des prêtres de sa communauté, sauf quand c’est sa propre fille qui va vers « la mort fleurie » ; il éprouvera alors le besoin de faire un carnage pour la venger mais finalement s’en relèvera sans remettre foncièrement en cause ce genre de "rituels" et continuera de faire son chemin jusque l’arrivée de Cortés et de ses troupes. l’Aztèque est pourtant beaucoup plus humain que ses ennemis et leurs curés, à la désinvolture induite d’un sentiment inébranlable de supériorité. Enfin, tout cela n’incite pas à la nostalgie. Le bouquin fait 1052 pages, toutes lues dans le bon ordre, page après page, avec une interruption de quelques jours au milieu, le temps de reprendre un peu mon souffle, car j‘étais quand même un peu secouée.
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bâtons à message
" ... Bon, commençons, qu’est-ce que des bâtons à message? Simple! C’est un point de repère, un message visuel que l’on dispose au bord du chemin pour indiquer aux autres nomades l’état de la situation. Par exemple, on utilise deux morceaux de bois en épinette blanche, on en place un penché très près du sol qu’on appuiera contre l’autre placé verticalement, ainsi nous obtiendrons un message, qui signifie: famine.
Recommençons: qu’est-ce que des bâtons à message? Pas facile du tout! Parce que c’est ce recueil, précisément; et il est fait de tranches de papier d’épinette très minces, posé bien à plat sur ma table de travail. Plus penché que ça, c’est impossible. Il signifie: détresse.
Dès l’introduction, la poétesse nous lance «Mon peuple est rare, mon peuple est précieux comme un poème sans écriture.» Qu’est-ce qu’un poème sans écriture? N’est-ce pas une mémoire sans ses traces, comme celles que nous laissons dans la neige et qui disparaissent au printemps? Aucune trace! Sûrement parce que l’écriture était verbe et que les voix disparaissent avec le temps. Où sont donc les voix et leurs mémoires? Ne les retrouverions-nous pas chez les Innus, où sont-ils? «Je ne te vois plus / sur ta terre, / je ne t’entends plus / quand tu rêves // j’ai perdu tes traces.»
Et, la détresse appartient à ceux qui restent, ils sont dispersés, laissés sans voix: «Silence // Je suis adoptée. / Je suis maltraitée. / Je suis orpheline.» Une profonde tristesse, comme un cri étouffé par les émotions qui accablent. Vivre l’exil chez soi, une fuite impossible, un repliement sur soi-même: «Ma douleur, / devenue remord, / est le long châtiment / qui courbe mon dos.»..."
Le lien :
http://www.voir.ca/blogs/claude_r_giroux/archive/2009/10/...
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