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20/07/2011

Le coup de fil d'une mytho, ou pas

Coup de fil d’une amie, à propos d’une relation, par un jour pluvieux où elle s’ennuyait, à une vague copine :

— J’ai rencontré par hasard mon ami, tu sais la grosse vedette dont je préfère taire le nom au téléphone. Cet homme et moi nous connaissons très bien depuis longtemps. L’envie lui a pris de me proposer une balade un peu partout en France. J’ai accepté. Nous sommes allés dans une région que j’aime mieux ne pas citer. Curieusement, ce n’était pas chez les chtis. Renommés pourtant les chtis depuis quelque temps. Il est si populaire qu’il pourrait entrer dans n’importe quelle maison, tout le monde se sentirait honoré de sa visite ; moi qui n’ai pas l’habitude de ce genre de chose je suis restée un peu interdite sur le moment, face à de telles démonstrations d’affection à son encontre, de la part d‘inconnus ! Je sais que c’est normal pour une célébrité, mais quand même ! Au bout d’un moment cette situation a commencé à me peser, je me sentais comme une ombre à ses côtés. D’autant que mon célèbre pote, contre toute attente, s’est montré grossier envers les gens qui l‘avaient invité chez eux, voire insultant. Sur le ton dédaigneux il affirmait être surpris de trouver des intérieurs aussi "pouraves", et il sortait d’un coup, sans saluer ses hôtes. La honte ! Moi, sans demander mon reste, je le suivais, j’étais assez inquiète pour lui, tu penses. Après quelques jours et quelques maisons écumées ensemble, il m’a d’un coup emmenée à la pharmacie, afin de se ravitailler en médicaments. S’il était malade, ça pouvait au moins justifier son comportement. Mais bon, notre balade commençait à prendre une tournure un peu trop surréaliste à mon goût ! J’ai profité de la pagaille qu’il met dès qu'il apparaît pour tenter de le semer. J’étais sonnée, vois-tu. J’ai déambulé, enfin seule, dans la petite ville de province et j’ai fini par me retrouver dans une chambre d’hôtel où je me suis enfermée. Là, je me suis rendue compte que j’avais dans ma poche les médicaments de mon pote : j’avais tout bonnement oublié le vendeur de la pharmacie. Ce c.. m’avait pris pour sa coach et me les avait confiés, à la hâte, impressionné qu‘il était par la vedette, il m’avait même rendu la monnaie ! J’étais tellement bien stone que j’ai mis le tout dans mon sac comme une automate. Si bien que mon copain pouvait me rechercher pour vol ou recel, tu comprends ? Toute sa hargne, c’est contre moi qu’elle allait se diriger maintenant ! Et figure-toi qu’il me cherchait en effet. J’ai entendu sa voix forte dans le hall de l’hôtel, tu imagines ? J’ai jeté un œil circulaire à la chambre pourave, j’ai vérifié les verrous et j’ai attendu. Il fulminait à l’étage, sa grosse voix se rapprochait dangereusement, j’ai compris que quelqu’un avait dû lui indiquer ma nouvelle adresse. J’étais au bout du rouleau, crois-moi ! J’ai fait le lit en vitesse parce qu’en plus, il n’était pas fait ! Et j’ai ouvert la porte, j’espérais trouver une explication vaseuse, l’essentiel c’était quand même de lui rendre argent et médicaments, non ? Il est entré. My god ! Figure-toi qu’il a fait mine de découvrir un second domicile à moi et puis il s’est lancé dans un grand speech qui s’est encore terminé en vociférations contre tout ce qu’il avait vu de "détestable" d’après lui, dans cette région. Je me suis aperçue pendant ce temps, (l’angoisse !), que j’avais paumé les sous et les médocs. La nervosité sans doute. Il ne me réclamait toujours rien et, … ça m’a un peu rassurée ce fait nouveau, il s’est mis à distribuer des billets de banque à la ronde, (il y avait des membres du personnel qui vaquaient dans le coin). Et alors bizarrement, il a projeté que nous continuions notre visite régionale en amoureux. Tu imagines, je pensais aux médicaments qu’il allait bien finir par devoir prendre, tu parles d’une anxiété ! là-dessus la journaliste est arrivée. Une décontractée du même genre, qui est entrée tambour battant par la porte grande ouverte. Elle le voulait pour elle seule, cette célébrité ! Flatté, il s’est laissé embarquer par une admiratrice digne de lui. Je me suis dit qu’il trouverait bien un médecin pour renouveler l’ordonnance. Voilà comment on s’est quittés lui et moi. Les vedettes et les medias ça marche ensemble, mais bon, je sais pas si c'est bon pour son équilibre.  

18/07/2011

Le rêve de cette nuit

un couple parmi mes connaissances se transforme dans mon rêve en jeunes mariés ayant une petite fille. Je vis avec eux dans un immense appartement mais l’enfant est tellement grognon que l’espace tendant à se réduire, je rencontre assez souvent dans mes allées venues le papa qui peine à cacher son insatisfaction quant au caractère pleurnicheur de sa progéniture. La jeune maman, assez effacée, semble en représentation. "Un jour" j’assiste à une scène ahurissante, et comme souvent dans ce genre de rêve-pensum, je suis paralysée. Le papa n’en pouvant plus d’entendre pleurer la fillette sort une seringue et, méthodiquement, la pique. Le but étant qu’elle dorme suffisamment longtemps pour qu’il puisse retrouver un peu de tranquillité. Comme je le pressentais, l’enfant décède d’une overdose de somnifère. La vie du couple continue dans l’appartement comme si de rien n’était. Apparences trompeuses, le jeune papa sait que je l’ai vu administrer la piqure mortelle.

 Que faire ? Le dénoncer ? Même s‘il n’a pas voulu tuer, le fait reste inadmissible. Son épouse fait une apparition en devisant gaiement. Vu son ventre très arrondi, je suis de plus en plus perplexe, (le mot est faible). Il me regarde d’un air si soupçonneux que je m‘attends à connaître le même sort que l’enfant disparu mais je reste, ne pense pas à m’en aller. Rêve dans le rêve, je l’imagine surgir dans ma chambre une seringue à la main en pleine nuit. Arrive ma sœur aînée qui rend visite au jeune couple. Je discute avec elle sans problème dans cette dimension onirique et, à l’occasion d’un tête à tête, lui balance la vérité. Déçue elle parle d’une voix éplorée. 

Voilà le genre de rêve-pensum que je déteste "faire" mais dont il faut accoucher si possible. On ne choisit pas ce genre de films muets lorsque l’on est comme l’eau qui dort dans son lit.Je préfère penser à ma journée : j’ai fini de peindre la salle de bain qui se retrouve blanc satiné du plafond aux plinthes. J’ai entreposé tout ce que la pièce contenait dans une chambre à côté, il faut maintenant ranger ce fouillis. Trop de rangement peut-être assez mortifère à mon sens, comme des murs trop lisses et uniformes privés de toute poésie,les miens bien que fraîchement repeints ont des nuances de luminosité, des ombres et de petites cicatrices bienvenues. Cela dit, le gros "dérangement" est assez invivable également. C’est vrai au fond que tout est une question de dosage ou comme dirait  l'ami Fénelon, de mesure.

09:19 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

17/07/2011

Un bazar plutôt aimable

19:28 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)