18/07/2011
Le rêve de cette nuit
un couple parmi mes connaissances se transforme dans mon rêve en jeunes mariés ayant une petite fille. Je vis avec eux dans un immense appartement mais l’enfant est tellement grognon que l’espace tendant à se réduire, je rencontre assez souvent dans mes allées venues le papa qui peine à cacher son insatisfaction quant au caractère pleurnicheur de sa progéniture. La jeune maman, assez effacée, semble en représentation. "Un jour" j’assiste à une scène ahurissante, et comme souvent dans ce genre de rêve-pensum, je suis paralysée. Le papa n’en pouvant plus d’entendre pleurer la fillette sort une seringue et, méthodiquement, la pique. Le but étant qu’elle dorme suffisamment longtemps pour qu’il puisse retrouver un peu de tranquillité. Comme je le pressentais, l’enfant décède d’une overdose de somnifère. La vie du couple continue dans l’appartement comme si de rien n’était. Apparences trompeuses, le jeune papa sait que je l’ai vu administrer la piqure mortelle.
Que faire ? Le dénoncer ? Même s‘il n’a pas voulu tuer, le fait reste inadmissible. Son épouse fait une apparition en devisant gaiement. Vu son ventre très arrondi, je suis de plus en plus perplexe, (le mot est faible). Il me regarde d’un air si soupçonneux que je m‘attends à connaître le même sort que l’enfant disparu mais je reste, ne pense pas à m’en aller. Rêve dans le rêve, je l’imagine surgir dans ma chambre une seringue à la main en pleine nuit. Arrive ma sœur aînée qui rend visite au jeune couple. Je discute avec elle sans problème dans cette dimension onirique et, à l’occasion d’un tête à tête, lui balance la vérité. Déçue elle parle d’une voix éplorée.
Voilà le genre de rêve-pensum que je déteste "faire" mais dont il faut accoucher si possible. On ne choisit pas ce genre de films muets lorsque l’on est comme l’eau qui dort dans son lit.Je préfère penser à ma journée : j’ai fini de peindre la salle de bain qui se retrouve blanc satiné du plafond aux plinthes. J’ai entreposé tout ce que la pièce contenait dans une chambre à côté, il faut maintenant ranger ce fouillis. Trop de rangement peut-être assez mortifère à mon sens, comme des murs trop lisses et uniformes privés de toute poésie,les miens bien que fraîchement repeints ont des nuances de luminosité, des ombres et de petites cicatrices bienvenues. Cela dit, le gros "dérangement" est assez invivable également. C’est vrai au fond que tout est une question de dosage ou comme dirait l'ami Fénelon, de mesure.
09:19 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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