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14/11/2020

Les chemins de la philosophie ♣♣♣ Dans la pile

Le podcast, concernant l'enseignante en philosophie. Sur la question de la laïcité :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-...

 

♣♣♣

 

Je prends une revue dans la pile de Vocable, sa première page m'intéresse : Is it too late to save the forest ? titre-t-elle. 

 

à L'intérieur il y a un petit article sur Robert Frank. La revue date de 2019, il vient de décéder.  "The Swiss-born American and filmmaker, Robert Frank, who recently passed away at the age of 94, captured the America of 1950s. He will largery be remembered for his landmark book "The Americans", which included 83 photos taken during road trips made over a period of two years."

 

Le photographe et cinéaste américain d'origine suisse, RF, qui a décédé récemment à l'âge de 94 ans, à pris des photos de l'Amérique des années 50. On se souviendra de lui pour son livre historique "The Americans", qui comprend 83 photos, prises lors de longs périples sur les routes sur une période de deux années.

 

La photographie, ici, enclenche sur une sorte de pélerinage, comme pour quiconque prend la route, car celle-ci fait méditer à la longue. Ce goût de la route me rappelle le film vu hier sur Arte, où un homme regrette tellement son métier de camionneur, autrement dit, de routard professionnel, qu'il se suicide. Son travail de cariste par la suite,  ne lui ayant apporté qu'une trop petite part de l'autre métier : la part technique, celle de l'art de manœuvrer. Ce qui ne lui donnait pas des ailes comme le faisait son camion. Un camion qui donne des ailes... c'était pourtant le cas pour lui. Ce film montre la difficulté de s'adapter aux nouvelles résolutions de décideurs quant au destin de certains hommes. D'aucuns avaient en effet décidé qu'il devait se reconvertir,  embrasser la profession de cariste car, le mur de Berlin étant tombé, sans doute le marché avait-il de nouvelles exigences. Par contre, un ancien taulard trouve sa voie dans ce métier... l'engin qu'il a appris à contrôler est un médiateur de première, pour transporter la femme dont il est amoureux... optons pour la magie de l'amour...   

 

 

09/03/2020

Lu cet après-midi

Une pensée de Simone, non la ministre, l'autre, la philosophe :

 

« Il serait vain de se détourner du passé pour ne penser qu’à l’avenir.

L’avenir ne nous apporte rien , ne nous donne rien : c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner.

Mais pour donner, il faut posséder, et nous ne possédons d’autre vie d’autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous.

De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé ».

Simone Weil

13/09/2019

Le déni de l'histoire

 

«Mon père, Luis Carrasco Tamez, Jr. (1935-1996), m'a rendu visite dans des rêves, entre novembre 1996 et septembre 2001. Des souvenirs persistants de ses propos m'ont poussée à (re) visiter des lieux familiaux intimes à Lipan Apache (Ndé). homelands, dans le sud du Texas, où il est apparu. Son décalage temporel dans l'espace a mis en place un langage pictural, m'aidant à déchiffrer la violence historique ressentie par Ndé au Texas et les impacts persistants du traumatisme historique qui saturait les paysages historiques de Ndé continuellement obscurcis en raison de l'effacement agressif opéré par la rature coloniale. La mémoire spirituelle en tant que conscience, paysage, lieu, désespoir - l’internalisation collective de l’exil spatial indien - a une influence sur ma compréhension du refus de mon père. Ce poème, faisant écho à la mémoire des survivants du génocide intergénérationnel Ndé, explore comment la mémoire historique de la violence perturbe les structures linéaires qui ont nié les expériences vécues par des Amérindiens - même après leur mort. "

 

“My father, Luis Carrasco Tamez, Jr., (1935-1996), visited me in dreams between November 1996 and September 2001. Lingering memories of what he said pressured me to (re)visit intimate familial places in Lipan Apache (Ndé) homelands, in South Texas, where he appeared. His spatial time-bending emplaced a pictorial language, helping me decipher historical violence felt by Ndé of Texas, and lingering impacts of historical trauma which saturate Ndé storied landscapes continually obscured by aggressive settler colonial erasure. Spirit memory as sentience, landguage, place, despair—the collective internalization of Indigenous spatial exile—influence my understanding of my father’s refusal. This poem, echoing post-memory of Ndé intergenerational genocide survivors, explores how historical memory of violence disturbs linear structures which have denied Indigenous peoples’ our lived experiences—even after death.”
Margo Tamez

Ici :

Father replays the funeral in Dream #28

 
Margo Tamez