Mimosa et philosophie

Eh bien voilà c’est fait, Mimo est replanté. Pour l’heure, il agite faiblement ses trois branches au vent léger. L’amendement du sol a été effectué au moyen d’un mélange de plusieurs terreaux et d’engrais divers (bio évidemment)… ce qui occasionna pas mal d’éclaboussures, tant et si bien qu’une fois le travail terminé, j’ai dû nettoyer pas seulement les pieds, aussi le carrelage ( allées et venues, d’un sac de terreau à l’autre…dans l’ urgence, le jardinier le plus méthodique patauge toujours un peu ). Sans compter un poignet à moitié foulé…passons, je  donnerai ici des nouvelles de Mimo à l’occasion. Va-t-il s’acclimater ? That is the big question !

Une fois ce périlleux exercice achevé, j’ai pu me consacrer le cœur léger à la lecture du dernier Philo magazine. Revue que j’achèterai désormais en kiosque car ce n’est pas chose aisée de rester abonnée quand l’ adresse ou le patronyme se mettent à fluctuer au gré de la poésie de l’expéditeur. Il n’empêche, pour le coup j’ai trouvé plus de piment encore à ce numéro miraculeusement arrivé à destination. Quant à gloser un article, je ne m’en sens pas vraiment l’audace. Mais qui sait, dans une prochaine note peut-être ? "She who's afraid of leaves, Must not come into a wood."

jardin

Les primevères de la butte se réveillent parmi les feuillages lumineux, encore un peu chiffonnées par le froid de cette nuit. Ombres furtives de battements d’ailes d’oiseaux joueurs. Le grillage devant la haie hirsute disparaît presque dans la lumière. Accueil resplendissant des végétaux au jour naissant.

 

 

note

Je rencontre souvent un peu de mon histoire  en celle de bien d’autres. Quelqu’un en révèle un aspect incidemment, en parlant d’autre chose. J’écoute encore leurs silences déroutés,  secrets qui se dissolvent peu à peu, sans importance. Vérité  à facettes incrustée aux  vieux mensonges usés.