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08/01/2017

La prière du matin ♣♣♣ Comment se masser les pieds ?

 

Ce matin, j'ai lu une prière que j'ai trouvée belle, n'était peut-être juste à un moment, un peu restrictive quand la religieuse dit "âme chrétienne", là ce n'est pas assez universel, d'autres pourraient se sentir exclus en la lisant alors qu'ils ont envie de se joindre à cette prière. N'était cela, elle est belle parce que j'y sens une sincérité mêlée à de l'amour respectueux et je la garde pour la lire chaque matin... ce équivaudra à prier moi-même. Merci à l'auteur de ce blog et à l'auteure de cette prière. C'est ici :

 

http://jubilatedeo.hautetfort.com/archive/2016/10/09/une-...

 

♣♣♣

 

Comment se masser les pieds ? Merci Marie et Louise !

Ici : https://www.youtube.com/watch?v=VqVOJ5Mhorw

 

 

 

 

08:48 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

07/01/2017

Ce matin ♣♣♣ La cosmogonie du peuple dogon

Ce matin, j'ai une pensée pour une réplique que donne un acteur dans le film intitulé La redevance du fantôme. Un vieux militaire de carrière pense avoir réellement tué sa fille du fait de l'avoir rudoyée verbalement, en lui interdisant la fréquentation d'un homme. Il se sent très seul et banni, quand soudain un jeune homme lui adresse aimablement la parole... une conversation s'installe, courtoise, et le vieil homme de conclure :

 

"Se faire un ami est toujours une victoire." 

 

Je regarde ce film que nous avons en DVD régulièrement, quelque chose comme deux fois par an. Ambiance mélancolique à cause du chagrin du vieux père, et en même temps charmante et légère car non envoûtante malgré tout, sans doute en raison de la présence candide du "bon jeune homme", en compassion avec le vieil homme. 

 

L'INA en parle, avec un extrait du film (le début), ici  :

http://www.ina.fr/video/CPF86650622

 

Paroles de Lytta Basset et de ses amies, ici :

http://jubilatedeo.hautetfort.com/archive/2016/10/15/morc...

 

♣♣♣

 

La riche cosmogonie du peuple dogon, extrait Wikipédia  :

 

"Cosmogonie dogon

 

Marcel Griaule, ethnologue a étudié les Dogons. En 1946, il a eu des entretiens avec Ogotemmêli6, un ancien chasseur devenu aveugle à la suite d'un accident et ayant mis à profit l'inactivité due à son handicap pour approfondir ses connaissances traditionnelles. À partir de ces entretiens, il a publié plusieurs livres, dont le célèbre Dieu d'eau sur la cosmogonie dogon.

Les Dogons croient en un dieu unique, Amma. Il créa la terre et en fit son épouse qui lui donna un fils, Yurugu ou le « Renard pâle »7. C’était un être imparfait qui ne connaissait que la première parole, la langue secrète sigi so. La terre donna ensuite à Amma un couple d'enfant jumeaux appelés Nommo. Ceux-ci étaient à la fois mâle et femelle. Maîtres de la parole, ils l’enseignèrent aux huit premiers ancêtres des hommes, quatre couples de jumeaux, nés d'un couple façonné dans l'argile par Amma.

La légende de Sirius

Si le « Dieu d'eau » est une interprétation inconsciente de la cosmogonie dogon, c'est à Robert K. G. Temple, auteur lié aux mouvements ésotériques que nous devons la description courante de la cosmogonie dogon dans son ouvrage The Sirius Mystery (1976)8 :

Dans ce même ouvrage, Robert K. G. Temple n'hésite pas à affirmer que les Dogons tiennent leur savoir ancestral des suites de la visite chez eux d'extraterrestres amphibiens venus de Sirius.

Une équipe conduite par un ethnologue belge, Walter Van Beek, passa une dizaine d'années chez les Dogons à partir de 1991. Elle conclut n'avoir trouvé aucune trace d'une tradition autour de Sirius dans la cosmogonie dogon telle que l'avaient décrite Marcel Griaule et Robert K. G. Temple9.

Il n'en reste pas moins vrai que la cosmogonie dogon intègre des faits astronomiques non observables à l'œil nu :

  • les quatre gros satellites de Jupiter
  • les anneaux de Saturne
  • Neith, le satellite de Vénus. Or ce dernier qui n'existe pas a pourtant été validé pendant deux siècles par la communauté astronomique (sa pseudo-découverte remonte à 1645). Cette erreur astronomique pourrait laisser penser que les Dogons auraient été visités entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle par un érudit qui leur aurait alors transmis une partie du savoir astronomique européen de l'époque et aurait eu une influence non négligeable dans la réécriture de leur cosmogonie."

 

07:51 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2017

Lu ce matin ♣♣♣ Beau Masque - Mont-Cinère

De derrière mes grandes lunettes qu'ai-je lu ce matin ?  Eh bien, entre autre cette pensée de Tennessee Williams, dans le Daily Ray of Hope de ce matin :

 

What is straight ? A line can be straight, or a street, but the human heart, oh, no, it's curved like a road through mountains.

 

Qu'est-ce qui est droit ? Une ligne peut être droite, ou une rue, mais le cœur humain, oh, non, il est en lacet comme une route à travers les montagnes.

 

Je suis dans une période où je lis tantôt Roger Vailland, tantôt un autre livre dont je parlerai aussi un peu.  Beau Masque, de Roger Vailland donc,  oblige à une certaine concentration et  ancre son lecteur ou sa lectrice,  dans une dure et cependant stimulante réalité côté paysans et ouvriers ; nous sommes dans des "intrigues" de gestion qui débouchent sur des drames humains. La lutte des ouvriers pour leur survie, ouvriers que Roger Vailland  montre adultes précoces face à l'infantilisme inconséquent d'intrigants  cependant très "pieds sur terre" eux aussi car ils sont gestionnaires de pied en cap. La vie se trouve côté ouvrier sous le regard de Roger Vailland, en plein engagement communiste, de l'autre côté, ce serait plutôt mortifère, n'était la touchante sensibilité de Philippe, fils de patron qui s'éprend des beaux yeux noirs de la jeune syndicaliste, et de l'humanisme d'un financier qui se trouve être le beau père de ce Philippe.

 

L'autre livre est de Julien Green, de parents américains, il vivait en France et écrivit ses livres en français pour la plupart ; il ne découvrit son pays l'Amérique que plus tard. Julien Green parle de femmes dans son roman qui s'intitule Mont-Cinère. Je ne suis arrivée qu'à la page 44, déjà abasourdie  par sa manière de sentir les trois malheureuses femmes, surtout la petite fille, élevée sans amour, par obligation, par une mère d'une froideur impressionnante. Heureusement, la grand-mère arrive, tel un cheveu sur la soupe pour sa fille. Cette grand-mère possède un franc parler qui peut devenir insultant, mais les insultes dans sa bouche,  quand elles sont à l'adresse de sa petite fille n'ont pas grande portée sur elle car elles ne sont pas vraies, la grand-mère rabroue pour rabrouer, ne pense pas vraiment ce qu'elle lui dit. L'enfant, aux apparences d'adulte le sent et en est presque vivifiée, car sa mère, au contraire de la grand-mère,  malgré son aspect lisse et doux, au fond n'éprouve pas la moindre tendresse pour elle. On est pris de compassion pour ces femmes. Pour l'homme fuyant que fut le père de la fillette en question,  outre l'incompréhension d'une telle hostilité froide et absurde à l'encontre de son enfant, je n'ai rien ressenti d'autre à vrai dire... je n'ai fait que constater l'absurdité de son comportement vis-à-vis d'Émilie.  Julien Green montre un milieu de déclassés bourgeois côté mère et de gens aisés côté père. Rien sur la vie des domestiques pour l'instant... mais j'imagine que ce sont eux qui devaient apporter un peu de vraie douceur dans cette maison que décrit Julien Green, aux apparences de prison.

Un extrait :

 

"Sa grand-mère engageait avec elle des conversations qui duraient parfois des heures et dans lesquelles Émily, d'ordinaire si peu bavarde et si timide, se laissait aller à toutes sortes de réflexions et de confidences. Ce qu'elle aimait surtout, dans ces conversations, c'était que Mrs Elliot lui parlait exactement comme à une grande personne et ne lui faisait jamais sentir qu'elle n'était qu'une petite fille ignorante qui ne savait même pas ses lettres. Cela lui donnait du courage, et elle s'abandonnait avec émotion au plaisir, jusqu'alors inconnu, de dire les pensées qui l'avaient occupée dans sa solitude."

 

Julien Green Mont-Cinère, page 40, Aux Éditions du Livre de Poche

 

 

10:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)