03/06/2022
Le beau chapelet
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02/06/2022
La queue, de Roland Thévenet
Ce livre raconte le parcours d'un orphelin qui durant la débâcle et l'exode de juin 1940 était un bébé, bébé que l'on a retrouvé dans la voiture où gisaient ses parents assassinés. Un prêtre, dans ce contexte de panique va devenir son tuteur, celui qui va l'élever jusque l'âge de ses 12 ans, ensuite il sera confié à sa grand-mère, paysanne qui souffre des jambes depuis des décennies ; et lorsque celle-ci décède, aucun des oncles et tante ne daignera s'intéresser à lui. J'en suis à la page 161. L'orphelin livré à lui-même rencontre d'abord une aristocrate âgée, censée lui donner une formation de jardinier. Mais ces jardiniers sont en fait de parfaits oisifs qui ne lui enseignent rien, l'orphelin finit par prendre la clé des champs. Il est un dessinateur de grand talent, le dessin est une chose innée chez lui. Face à l'inhumanité de nombre de gens, il a comme atout l'humanité de sa grand-mère, celle du prêtre et celle de la sacristaine. Trois individus auxquels va bientôt se greffer Jack Kerouac en personne et son entourage, que l'orphelin va rencontrer à Paris. Une ville qui lui sembla d'abord froide à en mourir. La queue est l'emblème en quelque sorte du ressenti de l'orphelin. Il imagine une queue à chaque humain qui ne se montre pas vraiment humain envers lui, ou dans la vie, selon lui. Et comme il va percer dans le monde de la mode, les queues seront cousues et rajoutées au vêtement tel un accessoire de mode devenu indispensable. "Les gens" ne sachant pas ce qui a motivé le couturier, inventeur de la queue, tiennent absolument à en porter une. Il y a comme une addiction au port de la queue, chez les hommes comme chez les femmes. En arrière fond, l'évangile enseigné par le prêtre à l'orphelin.
Dur dur d'aimer ses ennemis, de ne pas se laisser happer par la haine. La haine qui signerait l'échec de cet enseignement où il est demandé à l'homme d'aimer ses ennemis.
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