18/06/2022
Saint Joseph
Joseph, on t'appelle le juste, le charpentier, le silencieux… Joseph, moi, je veux t'appeler mon ami. Avec Jésus, ton fils et mon Sauveur, avec Marie ton épouse et ma mère, tu as ta place dans mon coeur, tu as place dans ma vie. Prends ma main et conduis-moi lorsque l'ombre et la nuit rendent mes pas incertains. Toi qui as cherché le Seigneur, toi qui l'as trouvé, dis-moi où il est ! Dis-moi où il est quand les jours succèdent aux jours, remplis de travail et de soucis ou de solitude et d'ennui ! Dis-moi où il est quand l'épreuve et la souffrance sont le pain quotidien ! Dis-moi où il est quand l'espérance relève mon courage et m'invite à avancer avec plus d'entrain ! Dis-moi où il est quand mon coeur veut l'aimer, lui le premier et les autres, avec lui et en lui ! Dis-moi où il est quand on vient près de moi chercher réconfort, amitié et joie ! Joseph, mon ami, toi qui as cheminé à travers les rayons et les ombres, apprends-moi à rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie. Toi, le témoin étonné de l'action de l'Esprit, aide-moi à reconnaître ses merveilles et à lui être soumis. Toi, le grand attentif aux besoins des tiens, garde bien ouverts mon coeur et ma main. Monseigneur Léon SOULLIER |
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17/06/2022
Le Père Élias anime le chapelet
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"La fille sauvage" de Jim Fergus
Ce livre est très documenté sur diverses questions : les premiers photographes, la grande dépression aux États-Unis, la question des rapports complexes à la fin entre les Indiens, dans le livre il s'agit des Apaches, et les occidentaux. Indiens aux prises avec les mexicains, devenus à leurs yeux des espagnols, à moins que ce ne soit les espagnols qui soient devenus mexicains. Face à la spoliation de leurs terres, les Apaches voient rouge. Des guerriers ivres de colère violent les femmes blanches, viol suivi souvent d'un égorgement, parfois suivi d'une décapitation. La question des terres et de la légitimité des territoires est récurrente dans l'histoire de l'humanité et fait basculer dans la folie plus d'un chef de guerre, en Europe comme ailleurs. Ici, les blancs mettant le paquet pour retirer plutôt sauvagement aux indiens des territoires qui leur appartiennent depuis des générations, s'ensuivent des vengeances terribles de la part des Apaches. L'auteur est subtil : on ne désigne pas le camp du bien contre le camp du mal. On s'attache par exemple au vieil Apache devenu scout, donc traitre au yeux de ceux qui ont refusé d'aller dans les réserves et qui se sont réfugiés dans des canyons très austères. Vers la fin, la population apache est tellement décimée que ceux-ci vont voler à leur famille des enfants Mexicains, mais aussi à l'occasion, l'enfant volé peut-être un Irlandais. Où l'on voit dans cette histoire qu'un Apache, s'apprêtant à égorger un garçonnet de six ans, arrête son geste sous l'ordre de son chef, ( le vieil Apache en question ), celui-ci étant sidéré par le courage de l'enfant qui ne pousse pas un cri et semble impassible devant la mort. Le chef Apache décide donc d'adopter ce jeune rouquin "à la peau de roux". Toute la tribu en fait un Apache plus vrai que nature, qui deviendra un chef guerrier par la suite, nonobstant sa chevelure rousse, sa haute taille, son ossature de géant massif et "blanchâtre". Mais enfin va s'écrier un prisonnier blanc, "pourquoi le considérez-vous comme un des vôtres ? .... il est blanc, il est roux.... ça se voit comme le nez au milieu de la figure que ça ne peut pas être un Apache." Mépris de la part des Apaches qui ne prennent pas la peine de lui répondre.
Le vieil Apache devenu scout, donc traitre aux yeux de ses pairs, va confier un jour son mal-être à une anthropologue faisant partie d'une expédition ayant pour but de récupérer dans une tribu apache cachée au fin fond d'un canyon un enfant mexicain volé. Confidences terribles car ce vieil apache attachant fut à une époque lointaine un guerrier qui viola, égorgea, décapita des femmes blanches qui eurent la malchance de croiser sa route. Est-ce que ces crimes peuvent expliquer qu'il soit devenu "le traitre", lequel respecte tjrs les siens, tout en aidant les blancs à retrouver leur progéniture.
Un livre tout en finesse donc. Très documenté sans être ennuyeux, du moins pour moi. Où l'on voit aussi des blancs obséquieux, mexicains, espagnols ou irlandais. L'un notamment se sert de la religion pour couvrir un commerce de prostitution, il est en effet prêtre. Et il y a des lumières, notamment un majordome anglais qui est un serviteur d'une élégance surnaturelle.... quasiment un Christ. Cet homme bon va s'adresser en gentleman à un Apache qui, ayant perdu la tête, va lui écraser une partie du crâne avec une pierre. Ce livre montre comme on le voit, des bons et des méchants dispatchés dans tous les camps, comme le bon grain et l'ivraie.
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