de l'ordinaire au dépassement de soi

Hier soir j'ai regardé deux reportages sur la 1. Le premier avait trait à l'addiction aux écrans. Où l'on voit des enfants évoluer dans des milieux plutôt privilégiés (parents cadres ou chefs d'entreprise), et malgré tout tomber dans l'addiction aux écrans, notamment le smartphone. Et ce, malgré un climat aimant, les parents en effet aiment leurs enfants.  Dans l' un des cas montrés, l'enfant est jeune et se coupe tellement des autres qu'il faut encore du temps pour savoir si oui ou non l'enfant serait en fait malade d'autisme, avant même d'avoir contracté cette addiction aux écrans. Ces derniers mèneraient des personnes à se couper de la réalité et les feraient tomber dans des maladies dites  psychiatriques. La jeunesse est donc très exposée. Lors du confinement, des parents débordés ont laissé les écrans prendre le pas dans la vie de leur progéniture et cela a mal tourné pour certains des enfants qui se sont retrouvés très dépendants des jeux vidéos  regardés massivement. On voit des parents pris dans la spirale des choses qui sont proposées à la consommation et en être indirectement victimes, comme les enfants en question.

 

Le deuxième reportage avait trait à un homme qui tombe malade de paranoïa délirante. Elle se traduit pas des accusations (qui plus est, infondées.) D'abord l'homme accuse ses collègues de travail, puis il reporte ses accusations, d'une autre nature, sur sa femme, qu'il accuse d'adultères nombreux, et enfin il reporte ses accusations, qui ont encore changé de nature, sur ses parents et ses beaux-parents. Il aurait déclaré que ses parents étaient de mauvais parents, étant donné qu'ils l'ont "sorti de l'école" trop tôt. Ce qui l'aurait obligé à faire un métier qu'il n'aime pas. L'homme a fini par tuer à coups de couteau notamment belle-mère et mère, et par balles le beau-père. Le père ainsi que le beau-père  et père seraient décédés plus rapidement que leur femme. L'homme souffrait de son travail avant de finir par ne plus aimer son entourage. On n'aime plus en effet lorsque l'on devient "des machines à accuser".  Chez les Chrétiens la vertu essentielle est l'amour, l'amour qui fait barrage aux accusations et aide à pardonner. Pour réussir à aimer au-delà des possibilités humaines lorsque les agressions subies sont trop fortes, il faut en fait rester le plus souvent possible en connexion avec le Christ, soit en passant par l'intercession de sa mère, Marie, ou celle d'autres saints, soit en le priant directement. Aimer les autres permet d'avancer spirituellement, mais parfois "ils font tout pour que vous les détestiez", alors il faut pour un chrétien, prier, prier, persévérer dans la prière afin d'aimer au-delà de nos propres forces.  J'ai galéré pour mettre cette note car la souris disfonctionne,  Pratiquement impossible de corriger les fautes, de plus le soleil éblouit l'écran. Je ne risque donc pas de devenir addicte dans de telles conditions.    

 

Le chapelet de ce soir

Il me semble que les jeunes trentenaires d'aujourd'hui sont beaucoup plus mâtures en général que les trentenaires de ma génération, nous étions plutôt hédonistes, disons souvent, voire égoïstes, donc assez inconséquents pour la plupart. À la fin du chapelet, ces jeunes gens prient pour les personnes qui souffrent de pathologies au cerveau. Eux sont en pleine forme et ils prient pour les malades. C'est beau, c'est plus que beau d'ailleurs, ... c'est fort. Merci à eux.

 

Ici :

 

Le beau rosaire

C'est ici :

 

https://youtu.be/d5TLndv3wao