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12/11/2013

At a Calvary near the Ancre De Wilfred Owen et Stabat Mater

 

At a Calvary near the Ancre is a poem by Wilfred Owen. It deals with the atrocities of World War I.

 

The poem is among those set in the War Requiem of Benjamin Britten, being interleaved with the petitions of the Agnus Dei.

 

It is constructed of three verses of 4 lines each in an abab rhyming scheme:

One ever hangs where shelled roads part.

In this war He too lost a limb,

But His disciples hide apart;

And now the Soldiers bear with Him.

 

 

Near Golgotha strolls many a priest,

And in their faces there is pride

That they were flesh-marked by the Beast

By whom the gentle Christ's denied.

 

 

The scribes on all the people shove

And bawl allegiance to the state,

But they who love the greater love

Lay down their life; they do not hate.

 

 

The poem links the Crucifixion of Christ to the battlefield of the First World War.

 

 

Intégral : http://en.wikipedia.org/wiki/At_a_Calvary_near_the_Ancre

 

13:17 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

11/11/2013

11 novembre

L'émission qui vient de se terminer sur France Culture à propos de la première guerre mondiale était très instructive, on peut la podcaster.

 

"La loi de 2012 en a donc fait, non plus l'hommage aux seuls héros de la Grande Guerre, mais l'hommage aux morts de toutes les guerres, passées, présentes et à venir. Un tel bouleversement renvoie à sa fonction de commémoration nationale, née du souvenir des massacres de 14-18 et de la victoire et qui n'a, paradoxalement, jamais été objet de consensus."

 

Ici :

http://www.franceculture.fr/oeuvre-11-novembre-du-souveni...

10:14 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Mémoires

J'ai terminé la lecture de Mémoires d'un Voyou de Maurice Chapelan.  Interprétation stricto perso.

Je pense que l'auteur a écrit ce livre par besoin d'honnêteté envers lui-même afin sans doute d'éclairer certaines zones d'ombre faites d'oublis ou d'incompréhension de lui-même. Il dit ne pas aimer l'étudiant qu'il a été à Toulouse, ni l'employé de banque de Mont-de-Marsan mais éprouve de l'empathie pour l'enfant qu'il fut.  Maurice Chapelan décrit son milieu familial comme étant un microcosme étouffant, une petite jungle où les femmes apparaissent, peut-être à l'insu de l'auteur, comme principales perdantes. La mère, bourgeoise qui n'a pas en réalité accès au travail, se dispute son mari avec l'employée de maison, une femme comme l'on dit déclassée. Il s'agit pour ces dames d'une question de survie, disons, matérielle avant tout ;  l'amour du même coup ne semble pas prioritaire pour l'une comme pour l'autre.  Rivalité mortelle entre elles donc ayant pour finalité en somme de garder la face dans une société des conventions et des apparences. Maurice devient bohème et, à mon sens, très misogyne.  Le "chacun pour soi" par la force des choses dont ont fait preuve les femmes de son entourage ne l'auront pas incité, paradoxalement, à penser autrement la condition féminine. Chez Maurice Chapelan étudiant, le sexe tourne à l'obsession, et pas grand-chose pour canaliser un  raz-de-marée hormonal sous-tendu d'angoisse existentielle. Telle est ma lecture de Mémoires d'un Voyou. Je pourrais ajouter que j'ai parfois ri des blagues rabelaisiennes de Maurice Chapelan mais j'ai aussi senti la déprime me guetter à la lecture du destin de Tao, maîtresse de Maurice, sorte de Marylin Monroe toulousaine, "blonde au yeux verts et nez en trompette", qui au final, malgré le destin tragique de celle-ci, semble presque insignifiante aux yeux de l'auteur. C'en est inquiétant, d'où ce constat de misogynie selon moi. 

 

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Photos suite de  "au fil de la promenade du 3 novembre". Le pont ne s'arc-boute sur rien en fait, il est comme  posé sur cette  nouvelle parcelle de route.

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Un flou réussi, je dirai donc artistique. L'art en dehors de toute maîtrise, geste du pur hasard. Encore fallait-il être là au bon moment. Cadeau.

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L'univers poétique des myopes.

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Tout se brouille en raison du lavis à l'eau de pluie, heureusement je suis moins miraud que l'appareil auquel cas j'aurais pu faire une mauvaise chute.

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Et enfin, l'apothéose ! Une averse de bulles, créée par la conjonction des lampadaires sous la pluie et de la défaillance de l'appareil qui a trop bu. Je vous rassure, quant à moi, je voyais les choses beaucoup plus normalement.  

 

 

  

 

       

08:07 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)