Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/06/2013

À contre-courant de l'apocalypse

Albert Camus: "Great ideas, it has been said, come into the world as gently as doves. Perhaps then, if we listen attentively, we shall hear amid the uproar of empires and nations, a faint flutter of wings, a gentle stirring of life and hope. Some will say that this hope lies in a nation; others, in a man. I believe rather that it is awakened, revived, nourished by millions of individuals whose deeds and works every day negate frontiers and the crudest implication of history. As a result, there shines forth fleetingly the ever-threatened truth that each and every man, on the foundation of his own sufferings and joys, builds for all."

00:21 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2013

Arsène, le chasseur

luluténébreux.JPG

lulupetitchat.JPG

Je parle chat

J'ai quatre chats : Nono, la seule chatte, Tigret, Lulu (Diminutif d'Arsène Lupin) et Yoko (sachant que c'est un prénom féminin au Japon, nous avons décidé qu'il pouvait être aussi bien masculin en France). Quatre caractères différents et difficile à résumer, ce sont des irréductibles tous les quatre. Parlons quand même du caractère  dominant de chacun. Nono, bien que physiquement interchangeable (sur le coup je ne pourrais peut-être pas la distinguer d'une autre chatte noire du même acabit, mais ensuite oui, car bien qu'apparemment un peu sauvageonne Nono est très câline, notamment avec son maître, moins accaparée par Yoko que je ne le suis quand sommes au repos.  Tigret, un peu capricieux, n'est pas conscient de sa valeur sur le plan physique, c'est lui qui reçoit toujours le compliment sur sa beauté de la part de tout vétérinaire qui se respecte, mais Tigret s'en tape et reste un humble à sa façon, consolateur de Nono quand Yoko la bouscule, très proche de sa fratrie, un peu maternel sur les bords avec les siens, admirateur de Yoko, qu'il regarde parfois béatement ; chasseur aussi, de temps à autre, sa façon dirait-on d'être "en représaille" contre ses maîtres lorsqu'il estime que ceux-ci ne l'ont pas suffisamment bien servi sur un plan pas seulement alimentaire, il dépose alors sa proie devant nous, sans la toucher une fois tuée, ayant parfaitement compris que nous n'aimons pas ça ; rare câlin avec ses maîtres, l'un comme l'autre, mais tendresse, même si elle est souvent à distance,  il vient parfois se frotter à nos jambes et, mais peut-être ne le fait-il pas exprès, manquer de nous faire tomber bien souvent car il se faufile entre nos guiboles. Personnalité complexe et attachante comme vous le voyez. Lulu est le serial killer de la bande, l'été il prend ses quartiers et ne se nourrit pratiquement que de sa chasse, quand il rentre au bout parfois d'un mois, il a une odeur de sauvage. Tenace en amour car bien qu'un peu distante à son égard de ce fait, il insiste et aime s'installer sur moi, les yeux pleins d'amour ; je lui trouve une tête à l'expression humaine alors, il a une certaine élégance avec ceux qui ne sont pas catalogués parmi les proies,  considère son rival Yoko avec un peu d'envie, ce dernier ayant le mode d'emploi pour séduire les "maîtres", mais Lulu dépasse ce stade avec panache,  c'est un gentleman qui plaît aux poètes, et aussi un peu aux vétos après Tigret. Et enfin l'inénarrable Yoko, courtisan, s'il en est, et qui m'a réconciliée avec les énigmatiques courtisans de tout poil, car il est craquant en plus d'être photogénique. Un peu faillot sur les bords, certes, mais bizarrement, le charme opère quand même. Les vétérinaires ne lui accordent pas l'attention qu'ils accordent à la robe racée de Tigret lors des vaccinations, mais lui, en dépit de ses tâches de café au lait mal placées sous le museau, est sûr de son charme et le fait agir sans compter sur ceux qu'il aime. Jaloux parfois de ses frères et de sa soeur qui pourraient nuire à son ambition d'être le favori. 

 

09:11 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)