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22/05/2013

Poème

Elle est belle la maison

avec son jaune citron

son vert feuillu

son rouge de coeur.

21/05/2013

Uncle Tom's Cabin

"Harriet Beecher Stowe

Plus tard, elle épouse un pasteur avec qui elle partage un engagement contre l'esclavagisme. Leurs opinions abolitionnistes ouvertement déclarées font qu'ils doivent quitter la ville de Cincinnati pour se réfugier à Brunswick dans le Maine. C'est dans cet esprit qu'elle écrit La case de l’oncle Tom (Uncle Tom's Cabin), qui connaît un succès immense et immédiat, et qui porte un coup terrible à la cause de l'esclavage (1852)."

Intégral : https://fr.wikipedia.org/wiki/Harriet_Beecher_Stowe

11:02 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

ça caille mes amis

il y aurait des mots qui seraient bientôt susceptibles de faire encourir une pénalité à qui les prononce ou les utilise… c’est pourquoi je me dépêche de vous raconter cette anecdote. Mon ami se trouvait, par un jour de cet hiver glacial que nous venons à peine de quitter, sur le chemin du retour après le travail, dans une rue de Lens, quand il vit sortir d’un café une blondinette, accompagnée de quelques autres lycéennes. Sous l’effet du froid qui la cingla d’un coup, la tendre jeune fille au teint rosé s’exclama d’une voix tonitruante «  ça caille sa race !! » cela, à la surprise de mon ami qui croyait ce langage « circonscrit » à quelques petits jeunes de banlieue, en quoi il faisait preuve d’une sorte de préjugé plus naïf que raciste en réalité.

Le racisme se loge-t-il dans un mot ? Le racisme social s’insinue parfois dans des expressions qui contournent aisément le mot « race », expressions du genre : « ce sont des cas sociaux » prononcés du bout des lèvres, ou dans un genre plus affirmé : « sales pauvres », ou encore moins complexé : «  racaille » …. Mais plus souvent le racisme s’exprime par des attitudes de discrimination silencieuse.

Pour en revenir aux mots, continuer de laisser à chacun la responsabilité de ses paroles  serait faire preuve sinon d’estime à l‘égard du causeur, du moins de quelque espoir en une intime décantation ultérieure des propos incriminés chez le mauvais parleur. Ce serait aussi croire réellement en une démocratie possible. Si j’étais présidente de la République interdirais-je le mot « Supérieur » parce que je le trouve à connotation raciste ? Je ne l’aime pas ce mot, c’est vrai. Mais, pour combattre le racisme ne vaut-il pas mieux s’en tenir aux faits ? Quoique certains mots vaillent des actes j’en conviens. Prenons par exemple cette chanson de rap qui traite je ne sais qui, ou plutôt quoi, tant la personne est réifiée, de gogol… pas glorieux de la part du chanteur, pourtant ça, ça ne dérange pas les pouvoirs publics apparemment.

Pour ma part, je reste sur ma position : laissons aux gens la responsabilité de leurs paroles à moins que l’incitation à la haine n’ait pris de trop grandes proportions, incitation que, de toute façon, le seul mot -race- ne peut à lui seul contenir. Éradiquer des mots pour éradiquer le mal ? Ce serait magique. 

09:46 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)