Extrait du poème La Vigne et la Maison - Lamartine

Viens, reconnais la place où ta vie était neuve,
N’as-tu point de douceur, dis-moi, pauvre âme veuve,
À remuer ici la cendre des jours morts ?
À revoir ton arbuste et ta demeure vide,
Comme l’insecte ailé revoit sa chrysalide,
Balayure qui fut son corps ?

Moi, le triste instinct m’y ramène :
Rien n’a changé là que le temps;
Des lieux où notre œil se promène,
Rien n’a fui que les habitants.

Suis-moi du cœur pour voir encore,
Sur la pente douce au midi,
La vigne qui nous fit éclore
Ramper sur le roc attiédi.

Contemple la maison de pierre,
Dont nos pas usèrent le seuil :
Vois-la se vêtir de son lierre
Comme d’un vêtement de deuil.

Intégral : http://fr.wikisource.org/wiki/La_Vigne_et_la_Maison

 

"Sincérité, poésie intime, élévation spiritualiste de la pensée, variété du ton et du rythme et musique des vers font de La Vigne et la maison un chef-d’œuvre lyrique personnel et largement humain."

Le site : http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/l...

 

 

 

He is a wolf in sheep's clothing

Appartenir ou pas à la meute, c’est une question de survie pour l’homme qui a tenté cette expérience. Dans certaines régions, hommes et loups se disputent encore le bétail, on optera pour la diplomatie plutôt qu’une extermination de ces canidés. Beaucoup de respect envers ces animaux de la part de cet ancien solitaire (fils unique) qui, s’il a maintenant femme et enfants garde son autre famille.