04/11/2009
Les ribosomes
... "Les ribosomes sont présents dans toutes les cellules vivantes. Ils se composent de deux sous-unités, une grosse et une petite. En 1980, Ada Yonath parvient à réaliser les premiers cristaux de ribosomes, bien que de mauvaise qualité. En 1990, elle a sensiblement augmenté la qualité de ses cristaux, mais éprouve encore quelques difficultés à obtenir une bonne structure. Thomas Steitz l’épaule dès 1995 dans cette tâche, et grâce aux apports complémentaires de la microscopie électronique, ils parviennent à publier une première structure à faible résolution (9 Angstroms). En août 2000, Steitz et son équipe parviennent à obtenir une nouvelle structure de la grosse sous-unité ribosomique (résolution de 2,4 Angstroms), tandis que Venkatraman Ramakrishnan et Ada Yonath publient de nouvelles structures de la petite sous-unité ribosomique." ...
Le site : http://www.spectrosciences.com/spip.php?breve801
08:09 Publié dans Sciences | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2009
Fondane
“Oui, j’ai été un homme comme les autres hommes,
nourri de pain, de rêve, de désespoir. Eh oui,
j’ai aimé, j’ai pleuré, j’ai haï, j’ai souffert,
j’ai acheté des fleurs et je n’ai pas toujours
payé mon terme.
[…]
J’ai lu comme vous tous les journaux tous les bouquins,
et je n’ai rien compris au monde
et je n’ai rien compris à l’homme,
bien qu’il me soit souvent arrivé d’affirmer le contraire.
Et quand la mort, la mort est venue, peut-être
ai-je prétendu savoir ce qu’elle était mais vrai,
je puis vous le dire à cette heure,
elle est entrée toute en mes yeux étonnés,
étonnés de si peu comprendre –
¬avez-vous mieux compris que moi?
Et pourtant, non!
je n’étais pas un homme comme vous.
Vous n’êtes pas nés sur les routes,
personne n’a jeté à l’égout vos petits
comme des chats encore sans yeux,
vous n’avez pas erré de cité en cité
traqués par les polices,
vous n’avez pas connu les désastres à l’aube,
les wagons de bestiaux
et le sanglot amer de l’humiliation,
accusés d’un délit que vous n’avez pas fait,
d’un meurtre dont il manque encore le cadavre,
changeant de nom et de visage,
pour ne pas emporter un nom qu’on a hué
un visage qui avait servi à tout le monde
de crachoir!
Un jour viendra, sans doute, quand le poème lu
se trouvera devant vos yeux. Il ne demande
rien! Oubliez-le, oubliez-le! Ce n’est
qu’un cri, qu’on ne peut pas mettre dans un poème
parfait, avais-je donc le temps de le finir?
Mais quand vous foulerez ce bouquet d’orties
qui avait été moi, dans un autre siècle,
en une histoire qui vous sera périmée,
souvenez-vous seulement que j’étais innocent
et que, tout comme vous, mortels de ce jour-là,
j’avais eu, moi aussi, un visage marqué
par la colère, par la pitié et la joie,
un visage d’homme, tout simplement!”
Préface en Prose, 1942
http://www.laboiteasorties.com/2009/10/benjamin-fondane-u...
23:51 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Gary Jennings Is Dead at 70; Author of the Best Seller 'Aztec'
By DINITIA SMITH
... "He was born in 1928 in Buena Vista, Va., the son of a printer. For all his love of research, Mr. Jennings was self-taught and never went to college. He studied at the Art Students League in New York and worked as a commercial artist and as a newspaper reporter. He was also managing editor of two men's magazines, Dude and Gent. During the Korean War, he served as a war correspondent for the Army, and was awarded a Bronze Star.
Mr. Jennings married and divorced three times. In addition to his brother, of Flora, Miss., he is survived by a son from his first marriage, Jesse, of Spring, Tex.
His first big publishing success came with ''Aztec,'' published in 1980. The novel is narrated by Mixtli, or Dark Cloud, an Aztec Indian referred to as ''an Aeolus with an inexhaustible bag of wind'' who reminisces about his life as a merchant, warrior and diplomat during the time of Cortes.
To write the book, Mr. Jennings lived for 12 years in Mexico. ''I learned to interpret the ancient pictograph codices and read Nahuatl, the Aztec language,'' he told The New York Times. In his review in The Times, Christopher Lehmann-Haupt called ''Aztec'' ''a dazzling and hypnotic historical novel.'' In one scene, Mr. Jennings described a glorious Aztec city, Tenochtitlan, and its buildings: ''Yellow, white, red, jacinth, all the various colors of flame -- here and there a green or blue one, where some temple's altar fire had been sprinkled with salt or copper filings. And every one of those shining beads and clusters and bands of light shone twice, each having its brilliant reflection in the lake.''
Mexico City was built on Tenochtitlan's ruins.
Sometimes, though, when it came to describing his characters, critics felt that Mr. Jennings fell short. Gerald Jonas, reviewing ''Aztec'' in The New York Times Book Review, said that Mr. Jennings's ''vacillating Motecuzoma,'' or Montezuma, as the conquering Spaniards called him, had ''all the tragic dimensions of a losing coach.''
Mr. Jennings took pride in the accuracy of his historical research on everything from Marco Polo's journeys for his novel ''The Journeyer'' (1984), to 19th-century circus life in the novel ''Spangle'' (1987), for which he traveled with nine different circuses. In ''Raptor'' (1992), he described a Goth's adventures during the days of the Roman Empire.
His last novel, ''Aztec Autumn'' (1997), was a sequel to ''Aztec.'' At the time of his death, said Mr. Jennings's literary agent, Gene Winick, he was working on a historical novel set in Babylon, and, with his nephew Marc, on an opera based on the life of the labor organizer Joe Hill." ...
http://www.nytimes.com/1999/02/18/arts/gary-jennings-is-d...
20:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)