Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/07/2021

Eté écossais ne veut pas dire déluge ♣♣♣ Promenade en villégiature

 

Je parlais hier du bel été écossais que connaissent les Béthunois et ceux des environs jusque la côte d'Opale. Été écossais ne veut pas dire inondations. Hier en effet une partie de la Wallonie et de l'Allemagne a connu une journée "hors saison". 

 

Chanson pour consoler :

 

 

 

"Il ne se faut jamais moquer des misérables

 

car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?

 

Le sage Ésope dans ses fables

 

Nous en donne un exemple ou deux.

 

Celui qu'en ces vers je propose,

 

Et les siens, se sont même chose.

 

Le lièvre et la perdrix, concitoyens d'un champ,

 

vivaient dans un État, ce semble, assez tranquille,

 

Quand une meute s'approchant

 

Oblige le premier à chercher un asile."

 

Résumé : le lièvre pourchassé par les chiens finit par agoniser devant la perdrix qui le raille. Qui dit raillerie dit méchanceté  :

 

"Le pauvre malheureux vient mourir à son gîte.

 

La perdrix le raille et lui dit :

 

"Tu te vantais d'être si vite :

 

Qu'as-tu fait de tes pieds ?" Au moment qu'elle rit,

 

Son tour vient ; on la trouve. Elle croit que ses ailes

 

La sauront garantir à toute extrémité ;

 

Mais la pauvrette avait compté

 

Sans l'autour aux serres cruelles.

 

 

Commentaire : joli rappel de monsieur de La Fontaine à observer un certain respect envers ceux qui sont dans le malheur.

 

♣♣♣

 

Hier nous sommes allés dans le jardin public. Des récitants avaient face à eux un auditoire peu nombreux mais très attentif ; assis sur des sièges disposés à l'intention du public par la mairie. Nous sommes allés vers le kiosque où un groupe de blues faisait la pause sur fond de musique enregistrée afin de faire patienter leur  public. Il restait deux transats, siège en toile bleue, rasant presque la pelouse. Je me suis laissée choir sur l'un d'eux et en ai éprouvé tout de suite de l'inquiétude. Allais-je pouvoir me relever ? D'où je me trouvais, je distinguais la chanteuse (en train de bavarder durant sa pause) des pieds jusqu'à ses épaules, car un obstacle m'empêchait  de voir sa tête. Mais elle s'est accroupie pour parler à quelqu'un, s'adressant non pas à un lilliputien mais à une personne se trouvant dans le public,  et j'ai vu ses cheveux blonds, un peu coiffés en presque bol, à la manière de ceux de Brigitte (Macron s'entend, car Bardot porte un chignon un peu ensauvagé). La musique a repris. C'était du blues donc. Belle voix un peu sourde de la chanteuse et très nuancée, par contre les musiciens derrière faisaient trop de bruit à mon goût. J'ai réussi à  me relever. Je dois cette prouesse je crois à mes exercices de qi gong certes délaissés depuis une semaine mais je ne saurai tarder à reprendre cette belle discipline du coup.

Nous sommes allés dans un coin du parc un peu éloigné du kiosque. La musique s'arrêtait par intermittence et l'on entendait s'égosiller joliment les oiseaux.

De nombreuses avenues du centre ville étaient parfumées par les  tilleuls. Un parfum subtil, léger et féminin.

 

Nous avons vu sur un parking une voiture se ravitailler à une borne électrique et avons pu constater qu'il fallait un QR code pour se brancher sur la machine. Allons-nous entrer dans une ère technico-écolo. Une écologie mettant à part ceux qui résistent au smartphone à tout va ?  Ces derniers sont-ils écologiques d'ailleurs ?

05:57 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.