17/05/2021
Le rythme c'est la vie
Les premiers chants d'oiseaux se font entendre à l'instant, à cinq heures et cinq minutes.
Je viens de terminer l'écoute de l'émission Soyez les bienvenus. Il y est question de rythmes dans tous les domaines : l'écriture, le théâtre, respiration des acteurs en accord avec les émotions, du rythme aussi dans les divers numéros de cirque, dans la peinture (rythmes visuels) et bien sûr la musique. Le rythme, c'est la vie.
On y entend le rire d'Henry Salvador, rire qualifié de grotesque par son ami Jacques Fabbri. Henry ne prend pas la mouche, il est même d'accord avec le choix de l'épithète. Un grotesque signifiant du coup, et non pas mufle, comme l'absurde manié par Prévert dans un des poèmes diffusé dans l'émission écoutée en podcast : Plan de Paris. Beaucoup d'humilité et de grandeur à mes yeux chez toutes les personnes écoutées dans cette émission intitulée Soyez les bienvenus, de Jacques Fabbri :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture
Et ensuite je me propose, et pourquoi pas vous ? d'écouter Poèmes de métro, ici :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-franc...
À propos de La montagne R, ouvrage de Jacques Jouet, qui vient de paraître :
"La Montagne R
Le gouvernement de la République - une république parmi d'autres - trouvant trop plat son territoire, décide de construire une montagne à deux pas de la capitale. Ce sera la Montagne R (R comme République), altitude 1500 m.
Puisque les grands travaux de ce type sont engagés dans le but de distraire la population et de lui fournir des emplois, le projet est voté avec enthousiasme par la Chambre des députés.
Quelques années plus tard, une jeune femme cherche la vérité sur ce chantier d'exception toujours inachevé, toujours hermétiquement interdit au public. Elle interroge son propre père, qui y termina sa carrière d'entrepreneur. Elle veut savoir, et saura tôt ou tard, quel y fut exactement son rôle.
Dans l'épopée grandiose et catastrophique de la Montagne R, la violence politique n'est pas en reste aux côtés de la violence intime et familiale. Le beau rêve d'altitude et d'air pur est communément assailli par les gros appétits et par les compromissions. C'est que les rêves eux-mêmes, les rêves comme les rêveurs, ne sont jamais incorruptibles."
06:00 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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