06/03/2021
Le petit "blanc bec" de la Ddass ou la proie idéale
J'ai terminé la lecture du livre L'inconnu de la poste, de Florence Aubenas. Je me demande si la France demandera un jour pardon aux enfants de la Ddaas qui sont tombés sur des "familles" sadiques ? Le traitement de l'Etat à l'encontre de certains d'entre eux, oubliés sciemment si j'ose dire, est effrayant. L'Etat : père Ubu tartuffe, au regard des épreuves endurées par ces martyrs.
Extrait, page 166 :
"La mère Picolo est celle qu'il ne faut pas nommer. "On serait morts si on avait parlé, surtout aux éducateurs qui venaient faire le contrôle", dit Thomassin. Il ne la mentionne jamais, ou alors très vite, baissant la voix comme si sa seule évocation pouvait la faire surgir. Le ton est toujours celui de la blague. Il ne dit pas ; "Chez la mère Picolo, son fils nous obligeait à faire des fellations, nous avons été violés." Il dit : "Moi, j'ai été dépucelé à huit ans." Il y avait le martinet aussi. Le manche à balai et lui à genoux dessus pendant des heures. Les combats organisés entre frères par la mère Picolo où il faut rester debout, en sang, jusqu'à la fin. Aller aux toilettes n'est pas toujours autorisé, à l'école non plus. L'un dort à la cave, l'autre dans un placard. Ils font le ménage, les travaux, la merde des chiens. On les nourrit à la "panade", du pain dans de l'eau, saupoudré de chocolat. Ils ont faim, ils mangent en cachette dans la poubelle. Gérald vole de la nourriture pour son frère et lui. Quand il fugue, les gendarmes le ramènent et la mère Picolo porte plainte à la Ddaas."
Merci Florence Aubenas, pour ce courage.
Il faut continuer à se soigner ou prendre soin de soi, ce n'est pas de l'égoïsme, secourir les autres passe par l'étape se secourir. Je vais pour ce faire prendre avec ce docteur un peu de Chi venu du Ciel :
23:58 Publié dans Lecture, Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
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