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20/02/2021

Il m'arrive de

Il m'arrive de regarder le feuilleton Un cas pour deux, avec Matula et Marcus, qui passe sur la 3 ces temps-ci. Hier j'ai pu voir la dernière aventure de Matula avec Marcus. Ils avaient affaire à deux grands enfants qui, devenus fous, voulaient venger leur sœur, suicidée en raison des maltraitances du père et de la complicité passive de la mère. Ces enfants d'âge adulte étaient devenus fusionnels, formant un couple dangereux.

Marcus, l'avocat, remet en question dans ce feuilleton la fonction du métier qu'il exerce. Pour lui, il doit y avoir une morale, une éthique, tandis que pour l'autre avocat, qui doit défendre la cause d'un Marcus accusé à tort d'avoir tué un juge (il ne s'agit bien sûr pas de Matula qui, lui, est détective), ce métier d'avocat est juste un mécanisme de  "balance des pouvoirs" : on est payé pour défendre les intérêts de son client, allègue-t-il, même si le client en question n'a toujours aucune conscience de la gravité des crimes qu'il a commis. Deux conceptions du métier.

 

Marcus, Mathula, et enfin, Christine, la secrétaire de Marcus, forment un trio sublime, éphémère et éternel à la fois, car l'expérience de la mort violente imminente qu'ils font (à plusieurs reprises en ce qui concerne Marcus, seul ou avec l'un ou l'autre de ses collaborateurs), va en quelque sorte les altérer, en ce sens que chacun aura en lui l'esprit des deux autres. Bref une expérience si extrême qu'elle est inoubliable et forcément reliée aux deux autres.

 

On échappe au star système avec ce cinéma car le feuilleton produit de la réflexion, et de fait, cette réflexion fait du spectateur non pas quelqu'un de passif, "béat" devant telle ou telle star, mais une personne pensante, qui évolue.

05:39 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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