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18/10/2019

Choix du petit matin : Médecine Prix Nobel ♣♣♣ La phrase ♣♣♣ Quelle consolation pour toi ...

En ce petit matin doux et humide, je ne me sens pas de marcher, il fait encore nuit (il est 6:55). Par contre, je pense que taper dès maintenant un peu de la suite de l'article intitulé Médecine Prix Nobel va me réveiller. Merci aux voisins (juste à côté) qui m'ont apporté ces encyclopédies fabuleuses.

 

La suite de ce qui a été tapé hier :

 

"Des cellules normales peuvent ainsi contenir dans leur génome des gènes anormaux ou oncogènes. Dans certaines circonstances, notamment lors de remaniements chromosomiques tels que des translocations qui transportent les oncogènes à côté des gènes des immunoglobulines, les oncogènes peuvent modifier le fonctionnement normal de la cellule et induire la transformation de la cellule normale en cellule cancéreuse. Ainsi sont mis en évidence l'origine cellulaire du cancer et le rôle, dans son apparition, d'un gène cellulaire normal transformé et non d'un virus."

 

Le livre de l'année 1989, Encyclopédie Larousse, pages 291,292. 

 

Beau travail des scientifiques.

 

 

♣♣♣

 

 

La première phrase d'un poème de Kathy Fagan posté avant-hier :

 

 

When I told them it must be like dropping your kid            
off at school their first day, all my parent friends
nodded and smiled uncomfortably, meaning              
what would I know.

 

 

Quand je leur ai dit que ça devait être comme de déposer son enfant

à l'école le premier jour, tous les amis de mes parents

ont acquiescé avec un sourire gêné, signifiant

ce qu'il en serait.

 

 

Note : c'est ma traduction. Je ne suis pas prof. d'anglais.

 

La phrase suivante de ce même poème :

 

 

I won’t be taking solace in the many firsts ahead.

 

 

Je ne trouverais pas de réconfort dans les nombreuses premières fois à venir.

 

 

Comment : j'ai envie de connaître la troisième phrase du poème. J'y vais :

 

 

Here among the gray, spotted and brown heads of the seniors, their soft flesh and angles, their obedience as they sit as uprightly as they are able at white, parallel tables, nobody cries, and very few speak.

 

Ici parmi les têtes grises, tachetées et brunes des personnes âgées, leur chair tendre et leurs angles, leur obéissance tandis qu'ils sont assis aussi droits que possible à des tables blanches et parallèles, personne ne pleure et très peu parlent.

 

 

Comment : je pense à mes parents, à moi, à nous, à la condition humaine. Je me sens solidaire. Ce poème est une confiance accordée.

 

Je prends connaissance de la quatrième phrase, et je verrai à mettre la suite du poème de Kathy Fagan demain.

 

 

When I seat dad beside her, one senior tells me she’s ninety-four, presenting one hand, four fingers in the air, just as she might have ninety years ago with a stranger like me, now long gone.

 

Quand j'assois papa à côté d'elle, une sénior me dit qu'elle a quatre-vingt-quatorze ans, présentant une main,  quatre doigts en l'air, comme elle l'aurait fait il y a quatre-vingt-dix ans avec une étrangère comme moi, disparue depuis longtemps.

 

 

Comment : l'auteure je pense a la sensation d'être prise par la dame pour un fantôme, d'où le mot "stranger". Disparue depuis longtemps ou en anglais littéral "qui s'en est allé depuis longtemps". Éventuellement, cette dame peut voir en elle sa maman, dont la présence lui est devenue étrange. C'est vertigineux, n'est-ce pas ? 

 

♣♣♣

 

Jean de la Croix

 

Eh bien donc, ô âme, la plus belle entre les créatures de Dieu, toi qui désires si ardemment savoir où se trouve ton Bien-Aimé, afin de le chercher et de t’unir à Lui, voici qu’on te le dit: tu es toi-même la demeure où Il habite, la retraite où Il se cache. Quelle joie, quelle consolation pour toi! Ton trésor, l’objet de ton espérance, est si proche de toi qu’Il est en toi-même, ou, pour mieux dire, tu ne saurais être sans Lui. Ecoute l’Epoux lui-même te le dire: Voici que le Royaume de Dieu est au-dedans de vous (Lc 17,21).

 

Jean de la Croix, Cantique spirituel B, dans: Oeuvres complètes (Cerf, 1990)

 

Lu ce jour dans Jubilate Deo.

11:57 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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