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11/09/2019

L'Europe dans le miroir des années trente

On n'a rien trouvé de mieux encore pour faire de la politique que le clivage Droite / Gauche, dit-il. Entrer dans des dénominations comme "progressistes" ou "populistes" pour désigner ses adversaires ou se désigner politiquement serait aller sur un terrain glissant. En France les populistes, ce n'est pas comme ce le fut en Allemagne, où le mot équivalent se référait à la race, les populistes  ou appelés comme tels par leurs adversaires en France sont des personnes qui dénoncent la corruption des élites. L'amalgame avec le populisme des nazis pourrait néanmoins se produire...il ne faut donc pas "brutaliser le débat", non plus abandonner le peuple au "populisme" ou le désigner comme tel avec de lourds sous-entendus. Quant aux progressistes, je ne sais pas exactement ce que recouvre ce terme. Vouloir dépasser les clivages droite/gauche par ces pirouettes sémantiques risquerait d'emmener les débats, non plus en politique stricto sensu, mais sur de l'émotionnel ou morale non objective ou encore dans le domaine de l'existentiel, sources de dérapages passionnels, met en garde le philosophe, selon moi.

 

Podcast du 17 mai 2019 :

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-grande-table/id523150008?ign-mpt=uo%3D4   

14:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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