Vu sur Arté ce soir ♣♣♣ Évangile ce matin ♣♣♣ ATD quart monde

Vu sur Arté ce soir, un film qui s'intitule La communauté, mais qui aurait pu s'appeler La disparition. Ce film était suivi du Requiem de Mozart qui célèbre justement La Disparition, condition de tout mortel. Mozart invoque  le Christ et des textes bibliques sont chantés de façon solennelle. J'ai été sensible à l'introduction. Une femme aux cheveux blancs, au corps un peu usé est sur scène. On la voit, pensive à côté d'un lit à une place, très monacal, qui va poser une orange par terre avant de regagner son lit d'un pas lent et de s'y allonger. Tour de passe passe, elle disparaît. Des chœurs chantent autour, bientôt des hommes viennent enlever le lit, d'où tombe un corps. Ce corps n'est pas celui de la personne âgée mais celui d'une jeune fille. Un peu plus tard encore, la vieille femme et la jeune fille dansent sobrement ensemble, entourées de chanteurs. Revenons au télé film danois. Une femme de 43 ans est "supplantée" par une jeune femme. La femme de 43 ans est encore très jolie mais son mari décide de se consacrer à la plus jeune, étudiante en troisième année. Le toucher a énormément d'importance pour la femme délaissée, or le mari ne se rend pas compte de sa cruauté et ne va plus du tout vers elle la nuit et elle l'entend faire l'amour à l'autre femme. Cela a pour effet de l'étioler.

 

Dans cette communauté, il y a un enfant qui se dit cardiaque et annonce sa mort à neuf ans à qui veut l'entendre. Un soir, il va se blottir dans les bras de sa mère et meurt. Son père dira que son enfant n'était pas fait pour vivre dans un monde trop pauvre en amour. La femme délaissée continue de s'étioler, jusqu'au moment où sa fille lui dit "pars maman ! cette maison te tue ! Sauve-toi ! Tu vas y arriver." La jeune fille lui donne l'exemple en partant de son côté, avec un petit ami. La cruauté du mari et de sa concubine pourtant si gentille par ailleurs, l'ont amenée à se dépasser, grâce à l'aide de sa fille et à sa propre sagesse. Elle apprend le détachement à force de souffrance et finalement trouve la force de partir. Elle disparaît, tournant le dos à tout le monde après avoir fait un petit signe amical. On comprend que c'est une victoire , elle n'est plus victime. Elle s'est ressaisie. Elle se sauve en acceptant de mourir ici pour vivre ailleurs. C'est dans le ton du Requiem de ce soir.

Cette lecture maintenant d'un vivant qui refuse la façon dont on traite un grand handicapé. Merci à lui :

http://miiraslimake.hautetfort.com/

 

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Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ » Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.’ Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »

 

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ATD quart monde ici :

https://www.atd-quartmonde.fr/la-rapporteure-de-lonu-sur-le-logement-denonce-de-nombreuses-violations-du-droit/