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01/07/2019

En vrai ♣♣♣ Une belle ivresse ♣♣♣ Des enfants portent des poupées de 3o kg

 

Je suis bronzée. Un coup d'œil à la photo d'à côté et l'on peut éventuellement se gausser. Mais en fait, je suis bronzée. Du moins en cette période. Il y eut un temps où, avec la ménopause, la révolution hormonale qui l'accompagna fit que, au lieu de bronzer dès les premiers rayons de soleil, je devenais rouge. Il valait donc mieux se mettre à l'ombre. Je bronze à nouveau désormais.

 

Cela ne va rien changer à votre quotidien croyez-vous, mais si vous vous réjouissez quand votre équipe de foot gagne un match, alors, considérez-moi dans le cadre sportif. Par exemple, je suis votre coach. Si je bronze à nouveau après avoir rougi au soleil durant au moins cinq années, tout le monde peut espérer bronzer un jour. Cela dit, si d'aucuns préfèrent rester pâlots, tous les goûts sont dans la nature.

 

Autre constatation : avec la chaleur, je n'ai plus mal aux lombaires. Vous de même les séniors à qui je m'adresse ici touchés par ce problème, j'en suis convaincue. Le soleil peut donc devenir un super médicament selon notre façon de l'appréhender.

 

Autre constatation :

 

le dimanche, durant dix minutes de traversée du parc de l'hôpital, je porte un sac à dos d'au moins huit kg, je pourrais refiler le sac à dos à mon ami qui ne refuserait pas, je le sais car il a maintes fois proposé de le porter ; je pourrais aussi ajouter au caddy ce que transporte mon sac à dos, sauf que j'ai noté que dix minutes de cet exercice me fait un bien au dos considérable. Les lombaires réagissent négativement au temps humide mais pas à cet exercice s'il dure le temps raisonnable, ce qui est le cas. À une époque, j'ai été asthénique et c'était malheureusement devenu impossible de faire la marche "à poids" mais j'ai repris du tonus depuis.

 

  Souvenez-vous que le dosage de ce médicament bénéfique ne le reste que administré à la bonne dose : pas plus d'un temps donné.

 

À l'occasion de cette marche avec sac à dos relativement lourd, mes épaules s'écartent, la poitrine part en avant et pour le cœur, c'est excellent. La chose est tout à fait sensible. Idem au retour : même avec le sac allégé, cela fait son petit effet au niveau de l'écartement des épaules, moindre, mais quand même super pour le cœur. C'est parfait après la pause que nous faisons, qui dure de un quart d'heure à vingt minutes.

 

Si des mouvements  qui entraînent notre corps régulièrement, d'un coup,  s'arrêtent, je pense que l'avachissement, voire la paralysie partielle ou totale nous guettent. Un corps doit bouger selon l'énergie qu'il a en réserve, fournir quelques efforts raisonnables qui lui sont bénéfiques.

 

Ce n'est pas certain que pour mon ami qui trimballe un sac à bout de bras au lieu de prendre un sac à dos, cette marche du dimanche soit salutaire pour son corps. En tout cas, elle n'est pas nocive.

 

Pour le vélo, idem sauf que le soulagement se produit au niveau des jambes, du massage des organes, le foie notamment. Mais si vous montez une cote trop ardue ou pédalez dans de mauvaises conditions météorologiques, ou trop longtemps, cela devient nocif.

 

Dans le mouvement l'essentiel est de les réaliser en conscience pour comprendre où réside l'intérêt.

 

Cette note ne dénoterait pas un esprit très mâture, croyez-vous ? Car il ne s'agit que de sport...

Vous vous trompez. Elle est un appel au courage et à la joie de vivre de tous les séniors qui me lisent.

 

Science et gérontologie, ici :

http://www.cefro.pro/

 

♣♣♣

 

Mudras le yoga des doigts avec Locana

 

 

Elles sont sympathiques toutes les deux "grand cou" et "petit cou". Quelle joie de vivre ! Où l'on s'aperçoit que le sourire également est un excellent médicament. Pas le sourire forcé ou faux, le sourire en vrai.

Pour elles deux quelques vers de Guy de Maupassant :

 

Mais j’espère pourtant, car là-haut tu souris !
Car souvent, quand un jour se lève triste et gris,
Quand on ne voit partout que de sombres images,
Un rayon de soleil glisse entre deux nuages
Qui nous montre là-bas un petit coin d’azur;

 

♣♣♣

 

Dans je ne sais plus quel pays, un documentaire vu ce matin témoigne d'abus sur les enfants. Il ne s'agit pas d'abus sexuels ici.

 

Il y a une tradition avec des poupées en carton dans lesquelles se faufilent un enfant par poupée, comme au carnaval d'aucuns intègrent un géant. Pour l'enfant, la poupée en question est un géant ou une géante.

 

À l'intérieur de la poupée, ils vont vers les passants qui leur donnent de la monnaie. Ils reversent une partie de ce qu'ils ont gagné au propriétaire de la poupée et rapportent le reste de l'argent à la maison.

 

Une petite fille dans ce documentaire témoigne. Elle fait ce job pour sa mère impotente. Parfois, il lui arrive de ne pas gagner assez d'argent pour payer la location de la poupée après la séance ou "le tour de manège" à l'intérieur de celle-ci. Il fallait essayer de faire mieux la fois suivante pour rembourser le propriétaire.

 

30 kg pour le corps d'un enfant ! Les insectes portent eux aussi plus lourd que leur corps ai-je entendu dans un autre documentaire. Cela tient de la magie pour les insectes quand ça tient de l'abus pour les enfants.

 

La question que je me pose est : pourquoi existe-t-il des tortionnaires ? D'où vient la cruauté gratuite ? 

 

Quelque 20 minutes après que je me suis posé la question, je trouve quelques éléments de réponse, dans la note du blog Le bien Écrire :

 

Court extrait :

 

"La veille de sa libération, au coin du feu, Douch lui avoue qu’il n’a pas mis que son cerveau au service de la révolution ; il a aussi endossé, à contrecœur, le rôle de bourreau, en frappant lui-même les prisonniers. « L’existence obligeait à jongler avec les aléas, et le même homme devait vivre en chassant les remords de son âme, en faisant coexister l’égoïsme et le généreux (…), la mort de l’autre et sa propre mort (…)Cet instant nous a révélés à nous-mêmes et à l’autre, comme s’il ne pouvait y avoir de connaissance de soi que grâce à une reconnaissance » (page 60). C’est un choc pour l’ethnologue « Je me demandai (…) si je ne glissais pas à une sorte de complicité en ne disant rien, en ne m’insurgeant pas, en n’ayant pas l’air de condamner des actes dont je craignais soudain qu’ils puissent être les miens » (page 61)."

 

Intégral :

 

http://lebienecrire.hautetfort.com/archive/2019/07/01/le-silence-du-bourreau-francois-bizot-critique-iii-6157672.html

 

  Et voilà des chants et et des images sublimes qui nous font nous élever pour peu qu'on y soit sensibles.

 

Le replay est un peu long à venir, il faut patienter un peu : Ici

 

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