15/06/2019
Ce matin
Hier j'ai vu le film d'Arte concernant le viol d'une enfant. Qu'est-ce qu'un violeur ? C'est quelqu'un qui veut posséder autrui comme sa chose.
Le film est pessimiste car on voit la victime assoiffée de vengeance, donc non libérée, être toujours la chose du violeur.
Je trouvais l'actrice subjectivement laide tant elle jouait bien la haine. Pour le regard d'enfant le visage de Claudia Schieffer est laid s'il est pétri de haine.
La victime a beau prier, rien n'y fait. Si au fait, quelque chose y a fait : elle n'a pas tué l'enfant du violeur comme on laisse penser dans ce film qu'elle s'apprête à le faire. Mais jusqu'au bout on laisse entendre qu'elle pourrait bien se jeter dans le vide. Donc, le violeur d'antan, paie son crime de la plus mauvaise façon : celui qu'il a été a gagné sur celui qu'il est devenu. Celui qu'il a été, possède toujours "la chose" et revient au présent flinguer celui qu'il est devenu. Quand je vous disais que cette fiction est pessimiste. Une autre sur le même sujet où il y a rédemption de celui qui veut posséder l'autre, le violeur, et où la victime n'est plus victime et devient libre, serait une idée pour renforcer le bien en soi.
Ce matin, je prends mon grand parapluie cloche car je retourne à Outreau, et donc, je vais en bord de Liane respirer et regarder les oiseaux, les écouter aussi.
06:13 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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