14/06/2019
Pour faire court
Je sais que ce n'est pas terrible de prendre des raccourcis au niveau de la pensée j'entends.
Pourquoi je suis pressée ces temps-ci ?
À cause de l'appel de Mathieu, le personnage principal de la fiction que j'écris. Il est exigeant comme un ange.
Du coup soit je lis en diagonale pas mal de choses qui auparavant requéraient toute mon attention, mais je porte une extrême attention à d'autres sujets, parce que ça concerne des thèmes, des contextes où Mathieu pourrait évoluer ou a pu évoluer. Sans compter que Mathieu s'est pris d'amitié pour un enfant paumé : Éric, qui lui aussi commence à prendre de l'importance dans mon esprit.
Non seulement ils ne me coupent pas du réel, mais il m'y ramènent. Je suis des documentaires que j'aurais zappés avant, et je suis aussi de près ce que vivent les jeunes actuellement, qui m'indifféraient un peu avant.
Je remets en question la cohérence de certaines scènes, quand je trouve que ça manque de sel. Comme si Mathieu et Éric me disaient : non, là on n'y est pas.
Je les interroge... ils sont quelque part dans un réel enrobé de fiction. Et miracle ! Je n'en garde que mieux la tête sur les épaules.
Après, ce qu'en feront d'éventuels lecteurs... tant pis ou tant mieux. L'essentiel étant l'expérience que je vis grâce à eux, mes anges en fait.
Une personne que je suis avec plus d'attention qu'auparavant parce qu'elle parle d'expériences diverses et variées qui ne peuvent qu'intéresser un écrivain, en herbe ou pas, c'est Millye :
http://lejourou130113.hautetfort.com/archive/2019/06/13/j...
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