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08/04/2019

Il fallait bien une lueur d'espoir ♣♣♣ Il se rend témoignage à lui-même et il explique pourquoi ♣♣♣ O’ Noblesse oblige, O’ Noblesse O.

Une rue du soleil qui en fait, ne reçoit jamais aucun de ses rayons. La nouvelle, très courte, est de Paul-Ernest de Rattier ;  j'en mets ici un extrait. 

 

L'extrait :

 

"J’aime tant l’herbe dans les rues, et elle me console si bien des luxes insolents et des tumultes ricaneurs !

     Aux palais même, Dieu jette parfois cette fraîche ironie.

    Eh bien ! dans la rue du Soleil, pas moyen de retrouver ce qui pare souvent les splendides carrefours, malgré les proscriptions de l’édilité et la faucille des constables.

    La rue du Soleil ne veut ni rayons, ni verdures, ni bouffées d’air à pleins poumons.

   Et cependant, elle veut quelquefois peut-être la chansonnette argentine de la fillette au cinquième étage.

 

          Juin 1861."

https://laporteouverte.me/2012/08/19/la-rue-du-soleil/

 

                                                ♣♣♣

Quel franc parler digne d'un juif, et pourtant les pharisiens, qui l'étaient aussi mais sur le mode trop bourgeois, ne l'entendaient pas. Voici Jésus, qui n'a pas la langue dans sa poche quand il le veut :

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles
alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.

 

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

                                           ♣♣♣

 

La poétesse, Nikky Finney, rend hommage à une maman éléphant, parlant au passage de son corps si flexible, de la délicatesse des gestes de sa trompe ; l'éléphant est un être précieux, majestueux, qui joue de la trompette en plus ! et qu'on assassine :

 

O’ Noblesse O’

 

Perfect for picking up marbles,
For finding, lifting, a favorite
Blade of grass, O’ magic elastic straw of the watering hole,

 

Perfected for sucking, water, up,
Then miraculously aiming back
Around, into the mouth, mod implement for trumpeting sound,

 

And underwater snorkeling,
And cracking the shell but never the peanut,
Graceful long-legged factory of olfaction, engineered for uprooting

 

Eight hundred pounds of tree trunk,
Like an arm, you were designed for touch,
Elongated curious proboscis, at the tip waits opposable fingers,

 

The nerve endings
Composed of the most sensitive tissue
Found in the world, evolutionary marvel, one alone,

 

Holding 150,000 fascicles,
All muscle, no bone, zero fat,
Only plush gray memory matter, inter-connected dorsal and ventral,

 

Laterals, transverse and radiating,
The interior of your snout
Arranged like the wheel of a bicycle, engineered to control

 

The larger movements in life,
Up and down, side to side, (Run! He has a gun!)
The most versatile appendage ever designed, given the delicate

     flexibility

 

Of something earth-rooted,
As well as something in flight,
Coordinated precise contractions, making complex coiling movements,

 

Reaching twenty-three feet
In the air, for food,
Wrestling with conspecifics, digging for water, raising mud beds,

 

Shoveling sand, wiping an eye,
Here rises all that is left of her,
Truncated assemblage of all her senses, beneath what you thankfully

 

Cannot see, is the rest of her severed body,
Her last big movement, simple;
To hoist her oil can of a nose as high in the air as inhumanly possible,

 

To warn her family,
Her trumpet calling out to her new calf
Nearby, humans on all sides, she will still be alive when he swings

 

His massive blade into her long thick snout,
As they, scurry away with her two front teeth,
Cassocked in their blood cloth, long prehensile double nostril writing

 

Tube, made of smart flesh and mother muscle,
Monarch and Luna moth tissue,
One hundred and forty pounds and 150,000 fascicles, each with a

     sense of 

 

Smell 4x that of a bloodhound,
Here rises the trunk of the last elephant,
Who came as her mother came, to the watering hole, early in the day,

 

Before the heat & the humans,
To lower herself, to teach her calves, this is how to drink,
O’ Noblesse oblige, O’ Noblesse O.

16:07 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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