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14/01/2019

Retour de l'ordinateur ♣♣♣ Méditation

 

Assouplissement de la colonne vertébrale :

 

https://youtu.be/bXz9ZSVlSKo

 

                                                         ♣♣♣

 

Méditation avec les carmes :

 

"La première chose que Jésus a proclamée au début de son ministère est une parole d'espérance : " Les temps sont accomplis, le Règne de Dieu est tout proche", les temps sont accomplis, ceux dont Dieu gardait le secret. Et parce que Dieu a jugé que le monde avait suffisamment mûri, son Règne est là, parmi les hommes, en son Fils, Jésus de Nazareth.

En réponse à cette avance inouïe que Dieu nous fait en son Fils, que nous demande-t-il ? Deux choses indissociables : la conversion et la foi : "convertissez-vous""croyez à la bonne nouvelle", croyez à l'espérance.

La conversion et la foi : impossible de vivre l'une sans l'autre. Si nous nous convertissons, si nous tournons le dos à nos idoles, c'est pour donner notre foi à Jésus-Christ ; et inversement, venir à Jésus-Christ, c'est accueillir un amour qui nous transforme, et c'est cela, la conversion.

Puisque le temps se fait court, puisque déjà, dans le Christ, nous touchons au port, notre rapport aux choses se présente autrement : "Que ceux qui achètent soient comme s'ils ne possédaient pas ; que ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas vraiment".

Là encore, il n'est pas question de déprécier le travail d'un homme ni de dévaloriser sa compétence, mais simplement – et c'est tout un programme – de ne pas s'aliéner dans les choses, les choses possédées comme les choses à faire.

Le but est que le travail et l'usage de ce monde redeviennent un service de Dieu et de l'homme, et une attente active de la venue du Maître.

Puisque le temps se fait court et que chaque jour la vie éternelle est à portée de notre foi, notre propre cœur peut jeter l'ancre dans le monde de Dieu où Jésus est entré : "Que ceux qui pleurent soient comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s'ils ne se réjouissaient pas".

Certes, il faut rire et chanter, demeurer jeune avec les jeunes ; certes, il faut compatir et ne pas se cuirasser contre le chagrin. Le but réel n'est pas de se déshumaniser par une sorte d'indifférence à la douleur et à la joie, mais de replacer toute joie et toute souffrance sur l'axe de l'espérance chrétienne, car "elle passe, elle est en train de passer, la figure de ce monde".

On peut suivre Jésus de bien des manières. On peut le suivre seul, on peut le suivre avec femme et enfants, avec mari et famille. On peut le suivre dès sa jeunesse, ou dans la longue patience de la vie monastique. C'est toujours le service du même Seigneur, l'épanouissement de la même foi, de l'unique baptême.

Jésus passe à toute heure de la vie au bord du lac de notre histoire personnelle, familiale, communautaire. Dans un instant, présent en nous par son Eucharistie, il nous fera réentendre l'appel du premier jour, et en silence, dans notre cœur, nous nous lèverons pour le suivre."

 

                                                  ♣♣♣

Dehors des oiseaux chantent comme si déjà le printemps arrivait. Ils ont repéré l'allongement des jours et s'en réjouissent. Les oiseaux célèbrent la lumière comme une première nourriture.

 

Je retiens ce que disent les Carmes avec Jésus : ne pas s'aliéner dans les choses.

Pas d'indifférence pour autant, mais rester libre.

Je pense que jésus apprécie cet apprivoisement du corps :

J'écoute et je fais les mouvements. Comme danser en écoutant la musique et faire du bien au corps et à l'esprit. La plus belle gymnastique que je connaisse :

https://youtu.be/xBoCrEswHvQ

08:37 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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