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08/12/2018

La vision de Maria Valtorta

 

Je mets en ligne la dernière partie de la vision de Maria Valtorta, lue ce matin sur le site Hozana.

Dans cette vision, Maria fait une assez longue description du physique de Jésus (NP : non mise en ligne sur ce blog), puis arrive une légère altercation entre Judas et Jacques. Maria Valtorta ne décrit pas  le physique de Judas, mais on apprend dans l'échange de paroles raconté par Judas, entre lui et Jacques, que ce dernier lui a déclaré qu'il ne désirait pas être "beau et méchant" sous entendu, comme lui, Judas. 

J'ai le souvenir d'un prêche à l'église, il y a longtemps de cela, où le prêtre avait déduit que Jésus devait avoir un physique ordinaire, du moins dans la pénombre du jardin des oliviers, parce que les soudards qui étaient venus l'arrêter voient un groupe d'hommes dans ce jardin, duquel aucun ne se distingue en particulier, dans l'ombre du moins.

 

Mais ce qui m'a le plus frappé dans la vision de Maria ce jour, c'est quand Maria témoigne de ce qu'elle entend Jésus répondre à Judas :

 

"Ce sont des antipathies sans importance."

 

En somme Jésus dit à Judas : Ne te laisse pas arrêter pour si peu : passe outre.

On voit à travers les yeux de Maria Valtorta un Judas à gros égo, s'arrêtant sur un jugement porté sur lui. Un judas qui devait avoir un physique avantageux.

 

Ce matin, je suis entrée un instant dans la peau de Judas parce que moi aussi je peux me laisser arrêter par bien peu de choses... ça peut m'arriver d'avoir le "gros ego". Judas n'était donc pas un monstre, mais un homme avec des failles et des faiblesses, qui, quand il s'est cru abandonné par Jésus, du fait qu'il ne comprenait pas la posture de celui-ci à l'égard des romains, l'a trahi parce qu'il se croyait trahi par lui.

 

L'extrait de la vision :

 

– A Magdala, on parlait beaucoup de Marie, qui ne sort plus et ne donne plus de fêtes. Nous nous sommes reposés chez la femme de la dernière fois. Benjamin m’a dit que, quand il a envie de faire le méchant, il pense à toi et…

       – … et à moi, dis-le aussi, Jacques, ajoute Judas.

       – Il ne m’a rien dit de tel.

       – Mais il l’a sous-entendu : “ Je ne veux pas être beau et méchant, moi ! ”, disait-il en me regardant de travers. Il ne peut me souffrir.

       – Ce sont des antipathies sans importance, Judas, intervient Jésus. N’y pense plus.

       – Oui, Maître, mais c’est ennuyeux que…

       232.8 – Le Maître est-il ici ? crie une voix qui vient de la route.

       – Oui. Mais que voulez-vous encore ? Malgré sa longueur, la journée ne vous suffit pas ? Est-ce que c’est une heure pour troubler de pauvres pèlerins ? Revenez demain ! Ordonne Pierre.

       – C’est que nous avons avec nous un muet qui est possédé. Et, pendant le trajet, il nous a échappé trois fois. Sans cela, nous serions arrivés plus tôt. Soyez gentils ! Dans un moment, quand la lune sera haute, il hurlera fort et épouvantera le village. Voyez comme il s’agite déjà ! »

       Jésus se penche du haut du muret après avoir traversé toute la terrasse. Les apôtres l’imitent. Une chaîne de visages courbés sur une foule de gens qui lèvent la tête vers ceux qui se penchent. Au milieu, avec des gestes saccadés et des grondements d’ours ou de loup enchaîné, il y a un homme avec les poignets bien attachés pour l’empêcher de s’enfuir. Il mugit en se démenant avec des mouvements de bête et comme s’il cherchait je ne sais quoi par terre. Mais quand il lève les yeux et rencontre le regard de Jésus, il pousse un hurlement bestial, inarticulé, un vrai rugissement, et il tente de s’enfuir. La foule – presque tous les adultes de Capharnaüm – prend peur et s’écarte.

       « Viens, pour l’amour de Dieu ! Cela le reprend comme avant…

       – J’arrive tout de suite. »

       Jésus descend rapidement et se met en face du malheureux, qui est plus agité que jamais.

       « Sors de lui. Je le veux ! »

       Le hurlement se brise en un seul mot :

       « Paix !

       – Oui, paix. Sois en paix, maintenant que te voilà délivré. »

       La foule émerveillée crie à la vue de ce brusque passage de la furie au calme, de la possession à la délivrance, du mutisme à la parole.

       232.9 « Comment avez-vous su que j’étais ici ?

       – On nous a dit, à Nazareth : “ Il est à Capharnaüm. ” A Capharnaüm, cela nous a été confirmé par deux hommes qui avaient eu les yeux guéris par toi, dans cette maison.

       – C’est vrai ! C’est vrai ! Ils nous l’ont dit à nous aussi » crient plusieurs.

       Et ils commentent :

       « On n’a jamais vu de telles choses en Israël.

       – Sans l’aide de Belzébuth, il n’aurait rien pu faire », ricanent les pharisiens de Capharnaüm.

       Mais Simon n’est pas avec eux.

       « Aide ou pas aide, me voilà guéri, et les aveugles aussi. Vous, vous ne pouvez pas le faire malgré vos grandes prières » réplique le muet possédé qui a été guéri.

       Et il baise le vêtement de Jésus qui, sans répondre aux pharisiens, se borne à congédier la foule de son “ Que la paix soit avec vous ”. Il retient le miraculé et ceux qui l’accompagnent pour leur offrir un abri dans la chambre du haut, afin qu’ils puissent se reposer jusqu’à l’aube.

 

 

12:46 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)