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31/05/2017

Je prends

 

je m'occupe de la maison avec ardeur ce jour, elle a besoin de mon coup de main... hier des bestioles que l'on nomme bêtes d'orage se sont introduites dans la grande salle... j'ai vaporisé de la citronnelle, résultat : le carrelage, dans les coins est noirci de ces petits cadavres... du coup l'idée de faire un ménage en grand m'est venue... dans mon élan,  j'ai vaporisé sur le lit de l'eau de Cologne à la lavande dans laquelle j'ai ajouté quelques gouttes d'HE de petit grain + quelques gouttes d'HE de lavande fine. Les oreillers sentent très bon... je range, je fais les poussières partout.... J'en ai oublié  la gymnastique énergétique du matin, autrement dit le qi gong. Je suis venue le faire à cette heure ... mais avant j'ai  consulté les messages. J'ai trouvé cette prière qui a l'air triste car elle parle "d'heure de la détresse" ...  je la prends,  autant s'attirer une présence secourable à l'heure du grand saut... car grand saut il y aura... et si cette entité se trouve là... je prends.

 

Je la relis avant d'aller faire quelques mouvements en musique  et de me ré-atteler à mon œuvre ménagère et pleine d'allant du jour. La prière :

 

O Marie, vous êtes le premier, le plus pur et le meilleur de ces êtres doux et chers, qu'il est bon de rencontrer à l'heure de la détresse. Votre cœur est riche sans mesure des deux forces qui rendent une âme compatissante: l'amour et la pureté; et ce cœur incomparable est partout. Il n'y a terre si étrangère, exil si lointain, où l'on ne puisse vous rencontrer comme Jésus au détour de la voie douloureuse. Vous êtes la dernière vision du jeune soldat qui meurt en regrettant sa Mère; vous êtes la dernière vision du missionnaire égaré et qui, tombant de fatigue et de faim loin des hommes, sent une étreinte maternelle envelopper sa tête mourante, et expire sur votre sein.

O Marie, nous aussi nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos maux. Peut-être un jour serons-nous seul, loin des nôtres, livré au secours banal de l'indifférence et aux consolations qu'il faut payer. Venez alors, ô Marie, ô ma Mère! Venez au-devant de nos plaintes; mettez sur nos lèvres ce Nom tant de foi invoqué depuis nos premiers jours, ce Nom qui calme, qui apaise, qui purifie tout ce qu'il entend. O Marie, qui avez été trouvée digne de consoler et de fortifier l'Homme-Dieu sur le chemin du Calvaire, voyez la faiblesse des hommes; voyez notre faiblesse, et jetez sur nous ce regard de Mère qui allège le poids de toute Croix.

Henri Perreyve, Vierge sainte, dans: Isabelle Langres, 100 prières avec Marie (Salvator, 2007)

  Jubilate Deo

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