22/02/2017
"Vivre et laisser vivre"
"Vivre et laisser vivre" c'est aussi un peu de cela dont il est question dans ces quelques lignes extraites d'un texte qui a pour thème "savoir poser les limites", du blog Le jour ou ; Il est plus précisément question de ne pas s'empêcher de vivre à force de perte de repères :
"Un exemple parmi tant d'autres : Plus jeunes, nous étions nombreux à devoir terminer entièrement notre assiette lors des repas, même lorsque nous n'avions plus faim. Qui n'a jamais entendu "termine ton assiette où tu ne sors pas de table !". Or, un enfant connaît naturellement ses limites, il sait quand il n'a plus faim, même s'il n'a mangé qu'un tiers de son plat. Lorsque son corps lui dit stop il le ressent, même s'il n'a pas les mots pour l'expliquer. Dans ces conditions, forcer l'enfant à manger s'il n'a plus faim revient à ne pas respecter ses limites et à l'inciter à en faire autant. En agissant ainsi on lui désapprend à écouter ses besoins, et pour arriver à nos fins nous usons et abusons de phrases qui poussent à la culpabilité : "beaucoup de gens meurent de faim alors termine ton plat ", "tout le monde n'a pas la chance de manger à sa faim !"... Notez le poids de la culpabilité et de la honte qui s'abat sur l'enfant, comme ci il était responsable des maux de la Terre. Il existe d'autres façons bien plus saines d'aborder des sujets importants comme ceux ci. Faire culpabiliser n'a absolument jamais été productif pour personne, c'est simplement une façon de faire semblant de ne pas voir les limites posées.
Sans parler de la croyance erronée que l'on plante dans la tête de son enfant : "sur terre il n'y a pas assez pour tout le monde". Croyance qui le fera vivre du manque et de la peur. La vie est abondance rappelons le.
C'est ainsi, pierre après pierre, que nous perdons nos limites, et dès lors que nous tentons de les réinstaller nous culpabilisons.
Pourtant, ces limites, nos limites, sont salvatrices. Nous devons réapprendre à les poser et les respecter. Et comme cela va dans les deux sens, nous devons respecter celles d'autrui, sans jouer le jeu de la culpabilité lorsqu'un ami, un conjoint, un enfant, tente de préserver son espace, de poser ses limites et entretenir son jardin privé."
Mon commentaire : la vie est naturellement abondance, même si parfois des handicaps ou des maladies l'entravent ; tant qu'elle passe, elle est abondance et remercions-là, comme on rend grâce à Dieu pour les croyants. Cependant d'aucuns s'évertuent à l'écourter, la leur ou celle des autres ou à tenter d'écourter la vie de certaines populations qu'on laisse dans la précarité par exemple. La question de la solidarité reste vivace, remercions la vie, remercions-nous de penser aux autres et à nous, de ne pas négliger cette vie en nous. Pour ceux qui croient en Dieu, être avec lui à mon sens est de ne rien abdiquer du pardon, de la solidarité quand il est possible d'en faire preuve (c'est-à-dire que la personne ne se trouve pas elle-même en situation de détresse) et aussi respecter bien sûr nos limites, ne pas nous oublier, vivre ! Une question d'équilibre sans doute.
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