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01/11/2014

Un marcheur au long bec arqué

Ce marcheur au long bec arqué est le courlis cendré, appelé courlis en raison de son cri typique, le fameux "courrr-liii".... d'après les français ; les anglais, les allemands, enfin d'autres peuples, émettent d'autres sons pour imiter un même cri d'oiseau si je m'en réfère à un documentaire où l'on voyait la perception différente par exemple du chant du coq, rendu différemment du moins,  dans les langues allemande et française...  c'est en fait une convention culturelle mais elle influe sur la perception, à moins qu'elle n'en révèle surtout quelque chose. Particularité du courlis :

 

"lors de la nidification, pour protéger ses œufs durant la période de couvaison, puis préserver sa nichée jusqu'à son envol, le courlis cendré pratique un système de défense exceptionnel, qui s'observe aussi chez certains pluviers : afin d'éloigner du nid un prédateur éventuel, il feint d'être blessé et s'enfuit en traînant de l'aile, engageant ainsi l'intrus à le poursuivre. Puis, il prend son envol pour éviter d'être capturé." source : Atlas.

 

 Le prédateur, distrait ne reviendrait pas à la charge, s'en allant voir ailleurs "si j'y suis" d'après ce fin stratège qu'est le courlis, à moins que ce ne soit qu'une tentative désespérée pour n'éloigner finalement que temporairement le harceleur. Pauvres parents courlis qui s'étaient donnés tant de peine pour leurs petits ! La nature qu'il faut pourtant préserver a néanmoins ses tares indélébiles selon moi,  de par ce fonctionnement incontournable de "qui bouffe qui" qui n'a rien de sublime, c'est le moins qu'on puisse dire. Le sublime, on l'attend de l'humain, et pourtant quand le courlis accomplit ce geste de la feinte dans l'espoir de sauver ses petits, on dirait qu'il y a eu là, comme une transmission génétique du sublime chez l'animal. Sublime dans le sens d'outre passer l'égoïsme naturel, car le courlis risque quand même sa peau ce faisant. Si à l'inverse de ce fonctionnement il y a un gène du crime chez certains hommes, il faudrait qu'un individu concerné, parce qu'il est doué de réflexion, réussisse  à contrer la calamité en coupant cette chaîne de transmission à priori fatidique. Ce qui est peut-être aussi difficile que de lutter contre un trop plein hormonal par exemple, au niveau des besoins sexuels. Le déclencheur de la lutte contre cette fatalité que peut représenter le physiologique, est quelque chose comme l'empathie chez l'homme (et parfois l'animal aussi)... laquelle peut s'éveiller au contact d'une autorité soudaine n'ayant rien d'autoritaire dans l'intention, qui ne se veut pas autoritaire autrement dit mais qui l'est en ce qu'elle provoque chez l'individu "réglé comme une machine à tuer", en ce qu'elle recèle de pouvoir ou contre pouvoir plutôt, jusqu'à renverser ses penchants criminels. Je pense à une histoire de Féval où un tueur de métier jusque là "infaillible" dans son obéissance, face à l'innocence d'une jeune fille, n'a pu obéir aux ordres reçus de la tuer :  innocence qui se traduisait pour lui par le sentiment de sa beauté.

Où me mène le courlis cendré ! Je passe à la fiche du Web ;

 

 pensée respectueuse pour ceux qui doivent se passer des chants d'oiseaux, les sourds ; il  faut d'autant mieux écouter pour les emmener dans le sillage des oiseaux autrement, pour ceux qui sont en contact avec ces gens aux mains qui dansent en virtuose.

 

La fiche : http://www.oiseaux.net/oiseaux/courlis.cendre.html

 

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