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09/09/2014

le prix du désenvoûtement ?

Encore sous le charme de la doxa d'Antonin Artaud, j'emploie volontiers le mot désenvoûtement à propos de la réaction hors norme d'une femme éprise d'une autre femme et qui "casse tout", lorsque cette dernière lui signifie son congé ; sans cautionner pour autant la réponse violente mais en me posant la question de qui est le plus victime des deux malheureuses femmes ; celle prise dans le tourbillon maudit de la tourmente où elle perd pied, ou l'autre, derrière la vitre, qui constate le dépit, ou la détresse délirante, au choix,  de son ex amie, en train de casser les vitres de sa voiture à grands coups de batte, et tremble sur ses bases ? J'en dis que la distanciation est tout un art qu'il est bon de cultiver, ce geste coûteux fut-il au moins libérateur ? Ici  :

 

"Depuis quelques mois, la rupture semblait définitive. Du moins pour l'une des deux. Selon le conseil de la partie civile, Me Olivier Essombé, en juillet, la prévenue filait sa cliente. Elle a même envoyé à son employeur des photographies personnelles. Un jour, elle aurait reçu la bagatelle de 80 messages. Une plainte à ce sujet serait en cours d'instruction : « Manifestement, elle ne veut rien comprendre. »

« Que ce serait-il passé si elle était descendue ? », s'inquiète le représentant du parquet, Stéphane Renard, qui a requis un an de prison, dont six mois avec sursis. « Rien, assure la défense. Elle s'en tient toujours aux dégradations matérielles. » Selon l'avocate, la victime aurait soufflé le chaud et le froid, ce qui expliquerait le besoin de discuter de sa cliente. Cela étant, elle aussi estime que son état psychologique réclame un traitement : « Elle a perdu pied, elle était en totale détresse morale. » Dans le box, la trentenaire reste calme : « J'ai mal réagi, je n'aurais pas dû. »

Outre la peine de prison, elle fait l'objet d'une obligation de soins. Elle devra rembourser les dégradations et verser à la victime, au titre du préjudice moral, 300 euros, soit l'équivalent de 15 exemplaires de « Merci pour ce moment »."

 

Autre drame, plus poignant car les victimes y laissent leur vie ; le sort des bruants dans les Landes, ici : http://associationhoflandt.hautetfort.com/

bruant.jpg

 

Et enfin, ai vu cette photo, en lisant au autre blog encore, il s'agit de Frédéric Ozanam, antilibéral par amour des pauvres : http://plunkett.hautetfort.com/

 

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