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09/09/2014

Cet après-midi

J'ai eu l'occasion d'écouter la radio cet après-midi ; plusieurs émissions ont défilé tandis que je m'activais à droite à gauche dans la maison... d'abord j'ai prêté vaguement l'oreille au témoignage d'une dame, médecin de profession, mais aussi patiente à cause d'une  greffe de cornée qui ne prenait pas,  les réactions indésirables continuaient durant sa grossesse... rien à dire de spécial de cette émission, sauf le rappel peut-être qui y était fait, que l'on peut être médecin et patient plus ou moins en butte à l'encontre des méthodes d'un collègue, en l'occurrence,  qui soigne avec trop de prudence sa patiente enceinte, surplus de précautions à l'égard du fœtus   qui  pouvait tourner au négatif pour le médecin/patiente ayant besoin que le pair en question protègeât son œil avec plus d'audace au niveau de la médication ; ensuite, émission suivante,  j'ai écouté les archéologues : podcast certainement en ligne (voir sur internet la grille des programmes de France Culture) : dans les Ardennes, pays de Rimbaud je crois,  découverte importante d'une tombe de Gaulois, s'ensuivit des considérations diverses, historiques bien sûr, et  plus ou moins politiques. Emission suivante : il était question des jeunes et moins jeunes intellectuels précaires dans la ville de Paris, sans statut pour les protéger et ne voulant surtout pas de celui de Bobo, qui par ailleurs ne protège de rien. Paris reste une ville difficile pour l'intégration de jeunes intellectuels prolotisables à souhait,  qui s'occupent notamment de sociologie, et aimeraient pouvoir faire de la recherche alors qu'ils sont issus de famille ne pouvant pas les aider financièrement, notamment à se loger. Paris  a peu d'égards pour sa jeunesse, la précarise ! Et enfin dernière émission écoutée : l'église de saint Méry, qui se situe dans l'ancien quartier de l'horloge de Paris, où vivaient auparavant pas mal de marginaux. J'y entendis le témoignage de vie, dans ce quartier qui a tout l'air d'être étonnamment chaleureux, d'un fils de franc-maçon adepte de la libre pensée, devenu prêtre, où j'écoutai aussi des prêtres qui allèrent sur les barricades en Mai 68. Il fut question, dans l'historique, d'un saint qu'on inventa et qu'on appela saint Fou, d'un sexe shop, un temps, juste en face de l'église.... mais c'était profond aussi. L'émission est certainement podcastable.    

18:41 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

le prix du désenvoûtement ?

Encore sous le charme de la doxa d'Antonin Artaud, j'emploie volontiers le mot désenvoûtement à propos de la réaction hors norme d'une femme éprise d'une autre femme et qui "casse tout", lorsque cette dernière lui signifie son congé ; sans cautionner pour autant la réponse violente mais en me posant la question de qui est le plus victime des deux malheureuses femmes ; celle prise dans le tourbillon maudit de la tourmente où elle perd pied, ou l'autre, derrière la vitre, qui constate le dépit, ou la détresse délirante, au choix,  de son ex amie, en train de casser les vitres de sa voiture à grands coups de batte, et tremble sur ses bases ? J'en dis que la distanciation est tout un art qu'il est bon de cultiver, ce geste coûteux fut-il au moins libérateur ? Ici  :

 

"Depuis quelques mois, la rupture semblait définitive. Du moins pour l'une des deux. Selon le conseil de la partie civile, Me Olivier Essombé, en juillet, la prévenue filait sa cliente. Elle a même envoyé à son employeur des photographies personnelles. Un jour, elle aurait reçu la bagatelle de 80 messages. Une plainte à ce sujet serait en cours d'instruction : « Manifestement, elle ne veut rien comprendre. »

« Que ce serait-il passé si elle était descendue ? », s'inquiète le représentant du parquet, Stéphane Renard, qui a requis un an de prison, dont six mois avec sursis. « Rien, assure la défense. Elle s'en tient toujours aux dégradations matérielles. » Selon l'avocate, la victime aurait soufflé le chaud et le froid, ce qui expliquerait le besoin de discuter de sa cliente. Cela étant, elle aussi estime que son état psychologique réclame un traitement : « Elle a perdu pied, elle était en totale détresse morale. » Dans le box, la trentenaire reste calme : « J'ai mal réagi, je n'aurais pas dû. »

Outre la peine de prison, elle fait l'objet d'une obligation de soins. Elle devra rembourser les dégradations et verser à la victime, au titre du préjudice moral, 300 euros, soit l'équivalent de 15 exemplaires de « Merci pour ce moment »."

 

Autre drame, plus poignant car les victimes y laissent leur vie ; le sort des bruants dans les Landes, ici : http://associationhoflandt.hautetfort.com/

bruant.jpg

 

Et enfin, ai vu cette photo, en lisant au autre blog encore, il s'agit de Frédéric Ozanam, antilibéral par amour des pauvres : http://plunkett.hautetfort.com/

 

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