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26/05/2014

Lecture

Je ne lis pas de gros livres à histoires longues, excepté les Misérables que j'ai lu jusqu'au bout à l'époque : l'histoire m'a intéressée jusqu'à une centaine de pages avant la fin... j'ai noté que, lorsque Cosette s'installe en ménage, cela devient inintéressant, donc à mon sens Victor Hugo n'a pas su arrêter à temps, lui non plus. Une fois sortie d'affaires, Cosette est madame tout le monde, qui ne se pose pas de questions.  Idem pour Le dernier roman que je lis, j'aime les cents et quelque premières pages, ensuite, lorsque  Joséphine parvient à devenir à son tour bourgeoise de la grande bourgeoisie de Sedan, sa vengeance à l'encontre de ceux qui l'ont humiliée auparavant  et tout le reste devient à mes yeux ennuyeux. Tant pis si le lecteur quitte un personnage sur un échec, l'important n'est pas là pour moi, mais plutôt d'avoir compris quelque chose de ce qui peut se passer de vrai entre les gens, derrière la couche des apparences,  leur rapport au monde. Je pense être prête pour lire du Proust... déjà j'ai aimé Nathalie Sarraute à une époque lointaine, en raison de ce que j'ai dit plus haut. Il n'empêche, si un roman a plus de cent pages qui m'intéressent, c'est déjà pas mal, chapeau !

08:03 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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