Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/05/2014

Yoko - Note sur les chats

Yoko n'est pas un matou banal, aucun des chats de la maison ne l'est. À  y penser plus attentivement, il n'existe pas de chat banal. Si je veux être honnête, je dirais, qu'avec un petit effort vers "l'être soi-même", (c'est-à-dire, pour ce faire,  pas de sociabilité poussée outre-mesure, juste ce qu'il faut dans les circonstances qui le requièrent), les gens eux aussi, sûrement, ont chacun un petit quelque chose qui les rend unique. C'est moins facile à voir que chez les chats, qui eux, en manifestant une sociabilité mesurée montrent mieux leur caractère propre. L'autre jour, à l'évocation de certains souvenirs, j'ai comparé des gens à des matous. Injustice crasse pour les chats. Certes, j'ai plusieurs fois vu des chats attraper des oiseaux, et j'avoue que oui, certains peuvent alors manifester un certain sadisme : ils jouent vraiment  avant la mise à mort selon moi. Par contre, seulement quelques chats font cela, pas tous, loin de là. Je me souviens de Zen, un félin extraordinaire d'intelligence, tellement intelligent et communicatif que c'en était impressionnant. mais un jour il a chopé un bébé canard,  ma réaction à été d'essayer de le lui reprendre et mon erreur de crier sur lui "Non! Arrête!". Il a pris cela comme un acte d'hostilité à son encontre, incompréhensible pour lui, et aussi que je voulais sauver le canard, et s'est mis à gronder, d'un son de gorge continu, grave, menaçant, du plus profond de ses viscères de félin. Le syndrome chasse,  comme dans sa peau, c'était l'écorcher vif que de l'empêcher de tuer ce canard. L'instinct de survie et de chasse d'un coup n'ont plus fait qu'un chez lui, dans un navrant téléscopage au fin fond de sa tête de chat... alors que d'autres chats ont un recul certain devant ce qu'ils ne considèrent plus comme leur proie. Notamment le père de Lulu, un chat tout noir, que nous avons observé près de la rivière à côté d'un rat, lequel considérait notre Blacky avec calme, en mordillant des pointes d'herbe.Ce matou l'a laissé tranquillement filer, nous le voyions regarder ce rat avec une sorte de bienveillance durant quelques minutes, bienveillance qui n'était pas feinte et que le rongeur avait ressentie. Alors que son fils Lulu ne fait pas de quartier avec ces mêmes animaux. Étrange tout ça ? Comme si nous avions chacun divers degré d'évolution dans différents domaines. Et  Zen, plus touchant que le mime Marceau, qu'il évoquait dans ses expressions et sa robe de couleur noire et blanche, régressait soudain devant ce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de considérer comme une proie, tandis que Blacky, en général ballot par rapport à Zen, se montrait d'une retenue et d'une élégance remarquables dans les mêmes circonstances.

03:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.