07/03/2014
Le samovar
"Au lendemain de la guerre, on n'appelle pas les villes des villes, mais des "concentrations de population", et la jeune famille Savenko, au gré d'affectations jamais choisies, mène une vie de caserne et de baraquements dans diverses concentrations de population de la Volga, avant de se fixer en février 1947 à Kharkov, en Ukraine. Kharkov est un grand centre industriel et ferroviaire, que pour cette raison Allemands et Russes se sont âprement disputé, le prenant, le reprenant, l'occupant tour à tour, en massacrant les habitants et n'en laissant à la fin de la guerre qu'un champ de ruines."
Limonov, titre du livre d'Emmanuel Carrère, chez Folio
L'Ukraine était Russe à l'époque, non ? Du moins, l'histoire crée des liens si forts qu'il est difficile, voire inconcevable de vouloir les dissoudre ... Une Ukraine plus proche de l'Allemagne, via l'Europe, que de la Russie, au vu du passé, ça paraît quand même assez terrible en terme de retournement de casaque, à mon sens. Je trouve que L'Europe est intrusive pour le coup (si c'est ça, l'Europe, j'en veux pas, pour ma part), avec son mauvais complice l'OTAN, elle ne me dit rien de bon. Ceci est mon avis, que personne il est vrai ne m'a demandé comme disait ma maman :
— Ferme eut' bouk ! on t'a rien d'mandé!
— ...
— Oh ! as't'heur am'répond ! al' répond as'mèr! té vas vir quand qu'tin père y va rintrer, j'vas i dir' qu'té m'a cor' répondu, té'n l'impor'tras pas au paradis !
Je disais donc, que l'histoire créant des alliances naturelles très solides... pourquoi vouloir enlever l'Ukraine à son alliée naturelle ?
Tout ceci me rend un peu russophile... je voulais même manger de la kacha ce midi, suis allée sur un site pour savoir où trouver de quoi me faire ma bouillie et, bon an, mal an, suis arrivée sur le samovar : objet d'art et utilitaire à la fois :
http://www.russie.net/gastronomie/samovar.htm
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