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10/02/2014

À propos

Je commençais à sentir  poindre comme une sorte de découragement à la lecture des Grands cimetières sous la lune, se dessinait un imbroglio politique comparable à un écheveau difficile à démêler, hors de portée pour gens normalement constitués ; la position même de Bernanos me semblait difficile à cerner ; il est en colère Bernanos, c'est parfois volcanique, et je le perds de vue quand ses déclarations fument  comme de la lave  incandescente. Soudain,  ces mots consolateurs, parce que limpides :

 

"Encore un coup, je ne trouve pas ça drôle. J'essaie de comprendre. Evidemment, pour les évêques espagnols comme pour moi, je suppose que les événements humains ont un sens surnaturel, mais il n'est permis qu'à des saints ou des inspirés d'en interpréter le chaos. Faute de mieux il est légitime de suivre son chemin parmi ces animaux sauvages, ainsi qu'un homme prudent traverse une prairie où des taureaux ruminent tranquillement au soleil, pleins d'impénétrables desseins."

 

Limpide. L'homme "nu" entouré d'animaux politiques que Bernanos ne considère pas comme des demi-dieux vu les charniers et autres cloaques qui aboutissent aux cimetières sous la lune dans lesquels ces monstres précipitent l'homme vulnérable. 

 

 

08:36 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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