04/12/2013
à vos équations !
Le Graal était une coupe, je suppose donc que la quête du Graal au sens premier consistait à rechercher cette coupe à laquelle Jésus avait bu pendant la Cène et qui aurait recueilli un peu de son sang ensuite. On lui prêtait je pense un pouvoir de guérison de l’humanité.
La quête du Graal est devenue de plus en plus abstraite, aujourd'hui ce serait de devenir bon en mathématique. Parce que c’est une matière qui, si vous y excellez, vous ouvre toutes les portes de par les pouvoirs qu’elle recèle. Les mathématiques c’est de la magie qui se concrétise avec les ordinateurs, les tapis roulants, les téléphones portables et les autres, le numérique, les machines. Un condensé de pouvoir tel que tout mathématicien peut potentiellement produire l’engin technologique qu’il veut. D‘où ce tapis rouge pas roulant celui-là mais que l’on déroule dans les médias sous les pieds des mathématiciens. Les puissants récupèrent d’autres puissants. Hélas tout ce petit monde semble encore très clos. Ici, telle Sue Helen, je pousse un soupir de tragédie grecque mais à peine ai-je évacué l'air de mes poumons qu'une lueur d'espoir me traverse. Le pouvoir ne peut-il pas donner aussi de bonnes choses parfois, c'est une question de volonté ou, de mon point de vue forcément partisan comme tout point de vue qui se respecte, d'utiliser intelligemment le génie.
J’ai vu hier soir sur la trois les bobines bouleversantes d’égoutiers belges qui pataugent littéralement dans le caca au risque de leur vie. Pour tous ces hommes à qui d'autres hommes font prendre des raccourcis conséquents vers la mort, les mathématiciens ne pourraient-ils pas faire quelque chose ? Inventer un engin pas diabolique comme l‘imagine le phobique du robot, juste gentiment métallique, afin que ces hommes, ni plus aucun homme, ni non plus aucun animal, ne sacrifient leur vie comme le font ces égoutiers. Ils pourraient se convertir en jardiniers de la planète ensuite ou autre option plus réjouissante que celle du sacrifice, car ils ont sûrement des talents artistiques tous ces hommes.
Il n’y a pas de 'meus meus' qui tienne, à vos équations messieurs les matheux !
À ceux qui sont aussi amateurs de beaux textes, une pétition qui peut les intéresser :
https://www.lapetition.be/en-ligne/Le-Plaisir-du-Texte-c-est-bientot-fini-13537.html
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