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24/08/2013

Simenon

Hier j’ai visionné un Simenon qui ne m’a pas déplu. Question polar  c’est Georges J. Arnaud que j’ai lu avec le plus de plaisir, de Simenon je n’ai vu que les adaptations à la télé, mais je me promets toujours de le lire un de ces quatre. Pourquoi j’y mets tant de temps ? Parce que j’ai noté que dans nombre de feuilletons on voit surgir à la fin des blouses blanches qui emmènent le prévenu à l’hôpital psychiatrique, je ne sais pas pourquoi, chaque fois ça me fait froid dans le dos, j’aimerais mieux qu’on embarque le malade à la montagne faire de l’escalade ou quelque chose du genre. Le côté conservateur de Simenon m’indispose et gâche un peu l’ambiance « très proche des petites gens » que l’auteur veut rendre. Surprise je l’ai donc été hier : j’ai aimé l’histoire de ces deux sœurs amoureuses du même ponte en médecine. L’une est stérile, c’est elle qui va devenir la femme du médecin, lequel avouera à Maigret qu’il l’a épousée simplement pour s’octroyer un peu de compagnie, l’homme n’a pourtant pour seul passe-temps que de courir le jupon, au passage il fait un enfant à la sœur de sa femme. De cette épouse, Simenon dresse le portrait d’une personne idéale : elle est jalouse juste ce qu’il faut, sage en somme, nullement hystérique, douce et belle, très belle. La sœur avec qui le médecin chef a l’enfant à une beauté austère, c’est une femme dominante, l’orgueil va souvent avec. De ça Simenon a fait une histoire passionnante. La belle épouse naïve va s’en tirer. Je ne pense pas qu’en réalité il puisse exister une telle perfection de femme sur le plan spirituel, mais on reçoit quand même un bol d’oxygène tout à fait bien venu. Comme quoi il ne faut jamais dire « Fontaine … »

11:47 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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