17/05/2013
Trou de mémoire
Je ne connais pas le titre du film que je n’ai vu qu’à moitié ce soir, m’étant profondément endormie dans le canapé vers 19 heures, je me suis réveillée un peu avant la scène des couinements de cochon, si bien réveillée qu’il ne me restait plus qu’à prendre le film en cours. C’était facile de comprendre qu’il s’agissait d’un jeune couple de français qui avait adopté au temps de la guerre d’Algérie un enfant arabe. Tout se passait plutôt bien malgré quelques heurts dans le couple, que l’enfant savait relativiser, il avait adopté en quelque sorte ses protecteurs. Le film ronronna jusqu’à la scène du bistrot où le personnage de Depardieu insulte un jeune prolo en tant que bourreau potentiel de ceux qui se battaient pour l‘indépendance de l’Algérie. Là j’ai eu soudain comme une envie d’ailleurs mais peine perdue, mon compagnon était absorbé par le film. Quelle chienlit la guerre ! Quelle tristesse que ces jeunes prolos déboussolés, et les non prolos aussi d'ailleurs, envoyés abruptement à la guerre. Seront-ils, parmi tant d'autres, les éternels cocus de l’histoire ceux qui ne se comportèrent pas en sadique ? Ceux qui y sont souvent allés par la force des choses, n’espérant rien d’autre que de rentrer vivants, comme cela se produit souvent en ces circonstances. Chose élémentaire mais si souvent éludée, il ne s'agit pourtant pas d'une pièce de Molière.
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