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01/04/2013

Pas narcisso

Si on aimait tout de soi, de ses proches, des bons auteurs, ce serait le nirvana. Personne n’étant parfait, j’estime donc, la mâturité aidant, qu’il me faut m’efforcer de rester dans l’attitude convenable, celle de la bienveillance dans les limites du possible, dès que je me heurte à quelque chose que je n’aime pas en moi ou en quelqu’un d’autre. Je me débrouille donc pour lire des auteurs, pourvu qu’ils soient bons écrivains, dont je n’apprécie pas forcément complètement la personnalité, je pense notamment à Chateaubriand que je m’efforce de tolérer quand il décrit ses parties de plaisir à la chasse lorsqu’il était enfant (ce n'était qu'un enfant à demi sauvage, très seul, me dis-je, sans l'excuser pour autant). C’est quelque chose d’incompréhensible pour moi la chasse, moi qui m’enfuyais à toutes jambes quand on tuait le cochon à la ferme voisine. J’étais maigre comme un coucou petite mais je m’identifiais quand même à la truie, au verrat, au cochon en tout genre qui s’égosillait de peur face à ce qui l’attendait. Une trouillarde certes mais au grand cœur aussi, qui a bien grandi j’espère au niveau de la maîtrise.

18:44 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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