21/02/2013
Impression fausse - Francis Carco
Impression fausse
Des lilas débordaient la grille
Du jardin mal entretenu.
Les grands arbres de l’avenue
Bourgeonnaient au soleil d’avril.
Les portes peintes des guinguettes
— « Au Beau Rivage », « au Richelieu » —
Donnaient à ce coin de banlieue
Un air jeune, aimable, coquet,
Et la lumière artificielle
Entrait par les volets ouverts
Et caressait la plaine verte
Sous l’azur un peu flou du ciel.
Francis Carco (1886-1958)
13:37 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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