22/12/2012
La Robot attitude ou l'œil en veilleuse
Les vrais robots, c'est-à-dire les machines ne me dérangent pas, à condition de n'être pas nocifs pour l'environnement. Les humains qui se robotifient c'est par contre plus que très embêtant... Il faut combattre partout où elle s'insinue la robot attitude. Je viens de jeter un coup d'œil aux écrits de Heiddeger à propos du "bâtir", pour lui, habiter passe par le "bâtir" au sens littéral et pas symbolique du mot si j'ai bien compris. Pour moi, les nomades habitent les lieux autant que les autres, c'est une question de perception des lieux. Dire amen à tout, encore un indice de robotification. Le statut de l'autre ne doit pas détruire notre propre capacité de penser à un niveau spirituel. Il ne s'agit pas de s'opposer "automatiquement", systématiquement, mais bien de penser aussi librement que possible. Pour en revenir au "bâtir" de Heiddeger, il en découle le droit de propriété que je ne conteste pas. Le drame aujourd'hui, c'est qu'il faille passer par la case propriétaire pour ne pas risquer d'être mis sur la touche sur le plan matériel, être affranchi de la précarité assure souvent une plus grande liberté de mouvement au niveau de la pensée. La précarité peut figer, rendre prisonnier des diktats des autres, ceux-ci peuvent même devenir les notres à force de les subir...une sorte d'accoutumance morbide.
"...Soulager la souffrance appartient au devoir médical."
Ainsi, pour Eric Deschavanne, "administrer la mort pour satisfaire une 'demande' d'euthanasie, concevoir le geste de tuer comme une réponse plus ou moins automatique à l'expression d'une volonté de mourir [lui] semble incompatible avec le devoir médical, et tout bonnement avec l'interdit moral universel et ancestral de tuer son prochain"".
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