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29/09/2012

Les charmants locataires

"Nobody even fries an egg. For one thing, the hotel does not furnish skillets, pans, can-openers or even a single knife or fork : they’d be pinched. And none of these charmers is going to go out and buy so much as a pot to heat soup in."

Pour ceux qui ne jacteraient pas du tout l'anglais, la traduc de cet extrait d'une nouvelle de Patricia Highsmith Les carnets d'un respectable cafard. Preuve en soi qu'il ne faut jamais être un inconditionnel en fait d'admiration, je parle de ma propre admiration qui remonte à l'adolescence, pour les hippies, "à cause" des Beatles, des Stones etc. Cette nouvelle laisse libre cours au caftage d'un cafard à propos des hippies de l'hôtel Duke, hôtel où il n'y a plus de restaurant et dont les chambres sont devenues des sortes de petits studios si l'on peut dire, l'extrait  : "Personne n'y fait même frire un oeuf. Pour la simple raison que l'hôtel ne fournit pas les poêlons, les casseroles, les ouvre-boîtes, pas même un malheureux  couteau ou une seule fourchette : on les piquerait. Et aucun de ces charmants locataires ne sortira pour acheter ne serait-ce qu'une gamelle pour y faire réchauffer de la soupe."

Eh oui ! De l'admiration à mouton, il n'y a souvent qu'un pas, à ne franchir sous aucun prétexte !   

 

09:56 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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