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21/02/2012

J'y suis

Les humoristes de coûte que coûte (sur France Inter) ont précisé les contours des personnages qu’ils campent, cela donne au bout du compte deux aristocrates catholiques bon teint, propagandistes moins par militantisme que pour consolider leur confortable petite bulle ; conservateurs autocentrés à l’extrême et du coup toujours en décalage avec leurs interlocuteurs souvent gobes la lune de prime abord, qu’ils n’écoutent que superficiellement et qu‘ils plantent en pleine conversation de bric et de broc, à la moindre occasion, à propos de tout, pour ramener les choses à leurs opinions immuables et étriquées sur tous les sujets. Ces deux là auraient pu illustrer les propos d’Elisabeth Roudinesco qui parlait ce matin sur les ondes du narcissisme. Elle a abordé différentes facettes de cet état, ses dérives, c‘était très intéressant ; J’aurais aimé qu’elle soit interrogée sur le concept de l’amour chez les chrétiens de s’aimer les uns les autres, confronté à l‘état du narcissique. Un concept qui ne trouve en effet pas place chez ceux qui en sont atteints à l’extrême, trop préoccupés d’eux-mêmes. On le voyait bien dans le sketch du jour de ce duo. Après avoir ri de la crédulité d’une interlocutrice à propos notamment des rites  de sa secte, curieusement en parallèle avec ceux des catholiques, ils finissent par lui conseiller de se remettre à pratiquer les rites catholiques. Narcissisme à deux qui débouche sur un mépris comique, une intolérance qui flirte avec l’absurde. Leur incrédulité n’est pas réfléchie mais la simple conséquence de leur état. C’est l’heure de là-bas, qui traite de la Hongrie, bye.

15:17 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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