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30/12/2011

Pilgrim ou l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

Exaltation discrète dans ce film des grands espaces qui s‘étendent à l‘infini, suggérant un choix possible de retour à la vie sauvage pour le cheval blessé ; sa colère pourrait le faire disparaître de façon plus définitive encore, il pourrait s’y dissoudre comme l’explique Tom, joué par Robert Redford, à l’adolescente à qui le cheval appartient — le mot appartenir est d’ailleurs impropre ici étant donné la relation d’amour entre Pilgrim et la jeune fille — mais le héros véritable de cette histoire revient, non sans mal, vers son amie. En parallèle une autre histoire d’amour qui s’efface presque pour donner pleinement sens à celle du cheval. Il y eut aussi dans ce film une séquence de maniement du lasso sur les bovins, qui se voulait lyrique malgré la crudité des images ; ces bêtes sont certes élevées en plein air mais implacablement promises à la boucherie. Cette scène constitue pour moi une démonstration de nos rapports injustes avec les animaux, dont certains seront mangés et d’autres non. Pilgrim est inoubliable et mystérieux, il effacerait presque tous les autres acteurs, en véritable star qu’il est.

09:20 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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