03/11/2011
Espoir
La grisaille du dehors ne m’a pas incitée à sortir hier, d’autant que je m’étais adonnée le matin à moult tâches domestiques assez physiques et fatigantes. Résultat des opérations : l’après-midi qui a suivi, je l’ai passé devant la télé et je n’ai finalement pas perdu mon temps, il y avait des choses qui donnaient à réfléchir. Avec notamment Antoine sur la 5, dont l’émission a pour concept de faire connaissance avec des gens rencontrés au hasard de ses pérégrinations et de leur demander ensuite s’il peut rester coucher la nuit chez eux. La simplicité d’accueil des personnes rencontrées cette fois à Hawaï où le petit reportage improvisé avait lieu m'a emballée. À brule-pourpoint, je ne sais pas si j’aurais été capable de répondre par l’affirmative. Eux, avaient une confiance à désarmer plus d’un mal intentionné. Avant j’avais vu la belle Arielle Dombasle dans un Maigret. La trop grande importance que l'actrice accorde à son image m'a ennuyée. J’aime trop le climat monotone, gris et plein de brume des feuilletons habituels de Maigret où des personnages hauts en couleur jouent sur des registres différents pour emmener des spectateurs à la limite de l’envoutement. En remontant encore le cours de l’après midi d’hier, je me souviens avoir vu aux infos un enfant de Somalie quasi agonisant à cause de la famine. Qui ne serait pas ému face à un enfant mourant de faim ? Tous les systèmes politiques ont échoué, c’est ce que l’on en conclut. J'en reviens aux rassurants Hawaïens, les hôtes d’Antoine, ils évoquent pour moi un monde alter-mondialiste, un espoir.Peut-être entre autre, parce qu'il y a dépassement de l'image. Pour ce faire, il faut d'abord la voir, d'où une certaine utilité de la télé de temps à autre.
08:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.