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20/10/2011

Le grenier d'Esquelbecq

L’été passé je me suis rendue à La nuit du livre d’Esquelbecq ; j’y ai fait une très bonne pêche en chinant parmi les étalages de vieux bouquins : des revues Galaxie, datant des années soixante, pour quelques centimes d’Euros. J’ai acheté une quinzaine de ces mini magazines, de format à peine peu plus grand que celui des livres de poche ; les pages jaunies mais très lisibles auraient pu à mon avis tomber en poussière par manque d’aération, sans cette nuit du livre. Une perte considérable, vu les lectures proposées. Hier j’ai pris le temps d'en prendre un au hasard d'une petite pile constituée avec plusieurs d'entre eux sur l’étagère du bureau. Histoire peut-être d'en réanimer pour de bon, aussi bien le contenant que le contenu. À en croire l’odeur de renfermé qu'il dégageait, il était vraiment temps. Réflexe ancestral du consommateur qui se respecte avant dégustation d’un vieux cru, je l’ai en effet brièvement reniflé avant d’en lire quelques bribes de-ci de-là. Après examen plus pointu, je me suis rendue compte, non sans un certain effarement, qu’aucune feuille n’était cornée. Le propriétaire précédent, sans doute flamand d’Esquelbeq, n’avait donc pas le moindre penchant instinctif pour l’origami ; en germanique avisé, il s'était muni d’un marque-page ; à moins que très intello, il n'ait dévoré le petit magazine d'un bloc, donc pas besoin de ce  gadget pour impotent, à ses yeux d'adolescent pétillant, vu la relative minceur du magazine ;  doté qui plus est d'une mémoire à toute épreuve, aucune relecture n'était nécessaire à ce flamand du siècle dernier. Revenons à notre objet. J'ai éprouvé la souplesse de ce petit livre dont il est possible de faire une  lunette ou un  haut-parleur à  ondes sonores moyennes puis j'ai laissé glisser mon pouce sur sa tranche. Les pages ont défilé à toute vitesse en dégageant la discrète odeur âcre de grenier à trésors.

Mise en appétit, que lis-je enfin en quatrième de couverture ? Club du livre d’anticipation. Après la trilogie FONDATION et les deux romans Les armureries d’Isher - Les fabricants d’armes, le club livre d’Anticipation a le plaisir de vous présenter : Demain les chiens - Le Pêcheur par Clifford D. Simak. Le volume : 30 F

Etc. etc. Demain je mettrai sur ce blog un petit extrait de ma trouvaille pour le plaisir du partage.Passez une bonne journée.

 

11:49 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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